Nouveau projet OTAN pour la détection en temps réel d'explosifs dans les transports en commun
Un nouveau projet OTAN, intitulé EXTRAS et dirigé par des institutions de recherche en Italie et en Serbie, permettra de détecter des explosifs et de prévenir des attentats terroristes dans les transports en commun. Financé par le programme pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS) de l'OTAN, il exploitera la spectroscopie laser pour identifier le port de substances explosives par de potentiels attaquants-suicide.
Le projet a démarré aujourd'hui (14 juin 2018) à Rome. Dirigé par l'ENEA (l'Agence nationale italienne pour les nouvelles technologies, l'énergie et le développement économique durable) et par l'Institut des sciences nucléaires de Vinča (Serbie), il associe aussi des institutions d'Allemagne (ICT Fraunhofer), des Pays-Bas (TNO), d'Italie (l'opérateur de transports urbains de Rome-Capitale et le service de police scientifique) ainsi que d'Ukraine (l'université technique nationale d'Ukraine).
L'Italie soutient de longue date le programme SPS et constitue l'un de ses principaux contributeurs puisqu'elle a participé à une trentaine d'initiatives depuis 2014.
Le projet s'inscrit dans le cadre d'une initiative de l'OTAN qui vise à mettre au point un système capable de détecter en temps réel des explosifs et des armes dissimulées, contribuant ainsi à la sécurisation des infrastructures de transport collectif telles que les aéroports, les stations de métro et les gares. Cette initiative intègre en outre un projet portant sur la technologie d'imagerie micro-onde, mené sous la direction de la France, de l'Ukraine et de la République de Corée.