Le nouvel agent de liaison de l'OTAN en visite au Tadjikistan et au Turkménistan
Dans le cadre de son premier voyage en Asie centrale, Rosaria Puglisi s'est rendue dans les capitales tadjike et turkmène pour y évoquer les activités menées en collaboration avec l'OTAN, ainsi que les possibilités d'étendre la coopération en 2016.
Les journées d'information sur le programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS) se sont tenues les 9 et 10 décembre à Douchanbé, au Tadjikistan. Organisé conjointement par l'OTAN et par l'Académie d'administration de l'État et le ministère des Affaires étrangères, l'événement a été l'occasion de parler de la poursuite du développement de la collaboration en matière de science et de recherche. La gestion des frontières et la lutte contre le terrorisme figuraient en tête de la liste des thèmes débattus pendant cette conférence, à laquelle ont participé aussi bien des universitaires que des professionnels.
« Le SPS constitue un excellent exemple de la coopération pragmatique que l'OTAN peut offrir aux pays d'Asie centrale » a déclaré l'agent de liaison de l'OTAN, qui a profité de ses réunions avec des représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Défense pour faire le bilan des activités en cours et réfléchir à des initiatives qui pourraient être conduites dans le cadre du programme individuel de partenariat et de coopération avec l'OTAN.
À Achgabat, au Turkménistan, où elle s'est rendue du 13 au 15 janvier, Mme Puglisi a eu, avec le vice-ministre des Affaires étrangères, Batyr Niyazliev, ainsi qu'avec des représentants du ministère de la Défense, des échanges de vues sur les domaines se prêtant à une coopération avec l'Alliance. Tout en restant attaché à sa neutralité, le Turkménistan a accueilli par le passé un certain nombre d'événements de diplomatie publique de l'OTAN. Il souhaiterait par ailleurs élargir le champ de la coopération, en particulier entre l'OTAN et l'Académie des sciences, l'Institut des Relations internationales, qui dépend du ministère des Affaires étrangères, et l'Université internationale des sciences humaines et du développement.