La formation militaire : élément essentiel d’une OTAN plus apte, plus rapide et plus souple

Le général de division William E. Rapp, commandant de la USAWC, a accueilli le général Bartels lors de sa visite à l’École de guerre. Le président du Comité militaire, lui-même diplômé du programme d’études internationales de la USAWC, qu’il a terminé en 1994, a eu l’occasion lors de son passage à l’École de guerre de donner une conférence aux étudiants et au personnel actuels. Il a principalement évoqué ce qu’il considère, de son point de vue de président du Comité militaire de l’OTAN, comme des défis stratégiques pour l’OTAN.

Le général Bartels a insisté sur l’importance de la formation pour l’avenir et la transformation de l’OTAN. Il a déclaré : « Si vous ne comprenez pas les phénomènes créés par les bouleversements qui ont suivi la Première Guerre mondiale, vous ne pourrez pas comprendre la situation actuelle. » Le général Bartels a également mis l’accent sur l’importance des enseignements tirés de la campagne de la FIAS, et il a qualifié d’extraordinaire la collaboration entre les Alliés et les partenaires, qui a permis à l’OTAN de mettre en place un vaste réseau de sécurité coopérative.

À cette même occasion, le président du Comité militaire a été honoré d’être admis par le commandant de la USAWC, le général de division William E. Rapp, au International Fellows Hall of Fame. Cette reconnaissance permet de rendre hommage de manière visible aux diplômés du programme d’études internationales de la USAWC qui occupent les plus hautes fonctions au sein des forces armées de leur pays ou d’une organisation internationale.

À Quantico, le général Bartels s’est entretenu avec le général de brigade Thomas D. Weidley, commandant de l’université du Marine Corps, et avec le général Dunford, ancien commandant de la FIAS, et s’est exprimé devant des étudiants sur l’avenir de l’OTAN. Le président du Comité militaire a souligné à l’intention des étudiants et du personnel présents que quels que soient les changements qui devront être apportés à la posture militaire stratégique de l’OTAN à l’avenir, ils ne pourront donner les résultats attendus que grâce aux exercices, à l’entraînement, aux épreuves et à l’évaluation. En conclusion, le général Bartels a déclaré, à propos de l’OTAN : « Nous formons une alliance politico-militaire forte et puissante, et nous pouvons changer le cours des choses ; nous l’avons déjà fait et nous le referons encore si nous le souhaitons. »