Le président du Comité militaire discute de l’architecture de sécurité euro-atlantique et de l’importance de la solidité du lien transatlantique
Le général d’armée Knud Bartels, président du Comité militaire de l’OTAN, s’est rendu au Pentagone, où il a rencontré le général d’armée Martin E. Dempsey, chef d’état-major des armées des États-Unis, les chefs d’état-major des différentes armées des États-Unis, ainsi que des responsables du département d’État durant la visite qu’il a effectuée aux États-Unis du 30 septembre au 3 octobre 2014. La rencontre avec le général Dempsey et l’état-major des armées a permis d’engager une discussion directe et ouverte sur les questions concernant l’OTAN et la mise en œuvre des décisions prises par les chefs d’État et de gouvernement lors du sommet du Pays de Galles. Au cours de la réunion, le président du Comité militaire a également déclaré qu’il se félicitait du déploiement de troupes et d’une unité de cavalerie blindée des États-Unis dans les trois États baltes et en Pologne, signe visible de l’engagement des États-Unis tant vis-à-vis des membres de la zone orientale de l’Alliance qu’en faveur de la sécurité euro-atlantique.
Pendant la visite au Pentagone, le général Dempsey a remis au général Bartels la Legion of Merit en reconnaissance de ses services exceptionnels en tant que chef d’état-major des armées du Danemark (2009-2011) et en tant que président du Comité militaire de l’OTAN. En acceptant cette décoration, le général Bartels a déclaré : « C’est un honneur de recevoir cette médaille, que j’accepte au nom de tous les hommes et de toutes femmes qui servent en opérations. »
Le président du Comité militaire a également rencontré le secrétaire adjoint à la Défense, M. Robert Work, et la secrétaire d’État adjointe, Mme Victoria Nuland, alors qu’il était à Washington D.C. Pendant, la réunion, le général Bartels a présenté ses priorités principales en tant que président du Comité militaire. Ces priorités comprennent la mise en œuvre et le maintien de la rotation permanente de forces alliées dans les pays baltes et en Pologne, ainsi que la poursuite de l’adaptation de l’OTAN à une nouvelle architecture de sécurité, consécutive à la violation de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine par la Russie. L’OTAN ne reconnaît pas, et ne reconnaîtra pas « l’annexion » irrégulière et illégale de la Crimée par la Russie.
Le général Bartels a profité de son passage à Washington D.C. pour se rendre au cimetière national d’Arlington, où il s’est recueilli à la mémoire de tous les soldats des États-Unis tombés au front, en déposant une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu. Après la cérémonie, le président du Comité militaire a visité la salle d’exposition de l’amphithéâtre du mémorial et remis à M. Jack E. Lechner, directeur du cimetière national d’Arlington, un témoignage de reconnaissance de l’OTAN à la mémoire du sacrifice des soldats des États-Unis.
À l’occasion d’un petit-déjeuner du Defense Writers Group, qui est installé à Washington, le président du Comité militaire a présenté son point de vue sur l’Afghanistan et la mission future de l’OTAN, Resolute Support, la situation en Ukraine, la menace de l’EIIL, la force opérationnelle interarmées à très haut niveau de préparation (VJTF), et l’initiative de défense intelligente, parmi d’autres questions. Il a également informé les journalistes qui étaient présents que « si un ou plusieurs pays décidaient de menacer l’intégrité des Alliés, ils devraient affronter l’ensemble des forces de la plus puissante alliance militaire du monde. »