Le projet de déminage parrainé par l'OTAN en Azerbaïdjan progresse
Jeyranchel, dans le nord-est de l'Azerbaïdjan, s'étend sur 62 km2 le long de la frontière avec la Géorgie. De 1955 à 1991, ce site fut utilisé par l'ex-armée soviétique comme polygone de tir réel. Il était rempli de munitions explosives non explosées (UXO) et de mines, enfouies pour la plupart, menaçant la sécurité et les moyens de subsistance.
En 2012, un fonds d'affectation spéciale de l'OTAN a été mis en place pour aider l'Azerbaïdjan à dégager la zone de cet héritage meurtrier et aujourd'hui, deux ans plus tard, la phase I est achevée, avec 19 km2 de terrain déminé. En septembre 2013, 132 mines et 12 318 UXO actives avaient été retrouvées. La phase II du projet consistera, au cours des 24 prochains mois, à déminer les 23 km2 au centre du polygone de Jeyranchel.
Une cérémonie marquant la remise du terrain et le lancement de la phase II du projet de déminage de Jeyranchel a eu lieu à Bakou le 8 juillet. De hauts représentants de l'OTAN, de l'Agence OTAN de soutien, de l'Agence nationale azerbaïdjanaise de lutte contre les mines (ANAMA) et du gouvernement azerbaïdjanais, ainsi que des membres de la communauté des diplomates et des donateurs et leurs invités assistaient à l'événement, qui comportait un exposé et une présentation du matériel.
Ce projet sur fonds d'affectation spéciale illustre la coopération renforcée entre l'OTAN et l'Azerbaïdjan.
« L'Azerbaïdjan a apporté une large contribution à l'OTAN, en particulier à ses opérations » a déclaré James Appathurai, représentant spécial du secrétaire général pour l'Asie centrale et le Caucase. « Ce projet permet à l'OTAN de s'impliquer en retour dans quelque chose de très concret, à savoir renforcer au quotidien la sûreté et la sécurité des citoyens azerbaïdjanais habitant près des zones autrefois polluées par des munitions explosives non explosées », a-t-il expliqué.