Le Comité militaire de l’OTAN se félicite des progrès de la Géorgie en matière de réformes de défense
Le Comité militaire, la plus haute autorité militaire de l’OTAN, a effectué sa toute première visite en Géorgie les 11 et 12 février dernier pour constater sur place les ambitieuses réformes de défense menées dans ce pays, dont il a salué la contribution importante aux opérations et missions dirigées par l’OTAN. La délégation de l’OTAN était conduite par le général d’armée Knud Bartels, Président du Comité militaire, qui a souligné les progrès de la transformation des forces armées de la Géorgie et a déclaré : « Le Comité militaire de l’OTAN appuie fermement ces réformes et se réjouit à la perspective de renforcer encore la coopération militaire avec la Géorgie, tant en matière d’engagements opérationnels que d’interopérabilité, afin de développer le partenariat fructueux que nous avons construit au fil des ans. »
À l’invitation du ministère géorgien de la Défense, les représentants militaires des 28 pays membres de l’OTAN ont tenu pour la première fois une réunion du Comité militaire avec la Géorgie dans la capitale du pays, Tbilissi, et se sont penchés sur la contribution importante de la Géorgie aux opérations de l’OTAN et sur les progrès des réformes de défense. « Notre présence ici aujourd’hui montre clairement que l’OTAN soutient les efforts faits par la Géorgie », a indiqué le général Bartels. Les représentants du Comité militaire ont rendu hommage aux Géorgiens tombés au champ d’honneur et ont exprimé la profonde reconnaissance de l’OTAN pour la contribution de la Géorgie à la sécurité euro-atlantique. « Le personnel militaire de la Géorgie reste prêt à sacrifier sa vie pour la paix tout en s’efforçant de prévenir les crises, de gérer les conflits et de stabiliser la situation au lendemain d’un conflit », a déclaré le général Bartels pendant la cérémonie de dépôt de gerbe tenue au Square des Héros, à Tbilissi.
Lors d’un entretien avec le Président et le Premier ministre de la Géorgie avant la session du Comité militaire, le général Bartels a qualifié la coopération militaire entre l’OTAN et la Géorgie de constructive, pragmatique et exemplaire. « La Géorgie est le plus important contributeur non OTAN à la FIAS. Elle s’est engagée à apporter son soutien à la mission de formation, de conseil et d’assistance destinée aux forces de sécurité nationales afghanes, que l’OTAN dirigera après 2014, et à participer à la Force de réaction de l’OTAN en 2015. Le dynamisme qui caractérise les contacts militaires illustre avec éloquence l’engagement de la Géorgie à l’égard de l’OTAN, et nous nous réjouissons à l’idée d’intensifier notre coopération militaire après 2014 », a souligné le général Bartels.
Le Président du Comité militaire, le ministre de la Défense et le chef d’état-major des forces armées géorgiennes se sont également entretenus des progrès importants des réformes de défense en Géorgie. « L’OTAN épaulera la Géorgie tout au long du processus d’intégration euro-atlantique. Nous nous engageons à aider votre pays à renforcer ses capacités de défense dans le but de mettre en place des forces armées très performantes, souples, modernes et professionnelles qui soient pleinement interopérables avec l’OTAN », a indiqué le général Bartels.
La réunion du Comité militaire en session permanente avec la Géorgie a permis aux participants d’échanger des vues sur les perspectives de coopération militaire entre l’OTAN et la Géorgie. Le général Bartels, qui présidait les débats, a réaffirmé l’importance de cette visite, qui témoigne de la force des liens militaires qui existent entre l’OTAN et la Géorgie. Il a déclaré : « Le Comité militaire en session avec la Géorgie et le plan de travail du Comité militaire avec la Géorgie restent des outils très utiles pour développer la coopération militaire ».
Pour clore la visite, le général Bartels s’est adressé aux étudiants et aux professeurs de l’Académie nationale de défense de la Géorgie dans un exposé sur le thème « L’OTAN, une Alliance réactive au service de la défense et de la sécurité au XXIe siècle ». Il a été impressionné tant par le niveau des connaissances des étudiants que par la qualité et la difficulté des questions qui lui ont été posées. « On voit non seulement que les instances de défense sont en cours de réforme, mais peut-être surtout que la plus haute école militaire s’intéresse à la transformation, ce qui me conforte dans l’idée que la transformation est globale, solide et irréversible. »