L'OTAN et le Japon explorent les possibilités d'une coopération sur les défis de sécurité émergents
Une délégation de la Division Défis de sécurité émergents du siège de l’OTAN s'est rendue à Tokyo (Japon) du 25 au 29 juin afin d'y rencontrer des responsables gouvernementaux et des experts de haut niveau et d'examiner avec eux les possibilités d'une coopération pratique pour répondre aux défis de sécurité mondiaux, tels que la cyberdéfense, le terrorisme et la prolifération. Au cours de cette visite, une attention particulière a été apportée au rôle de la science et de l'innovation dans ce domaine.Une délégation de la Division Défis de sécurité émergents du siège de l’OTAN s'est rendue à Tokyo (Japon) du 25 au 29 juin afin d'y rencontrer des responsables gouvernementaux et des experts de haut niveau et d'examiner avec eux les possibilités d'une coopération pratique pour répondre aux défis de sécurité mondiaux, tels que la cyberdéfense, le terrorisme et la prolifération. Au cours de cette visite, une attention particulière a été apportée au rôle de la science et de l'innovation dans ce domaine.
S'employer ensemble à relever les défis de sécurité émergents est l'une des priorités de la coopération entre l'OTAN et le Japon inscrite dans la déclaration politique conjointe signée le 15 avril dernier par le secrétaire général de l'OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen et le premier ministre japonais, M. Shinzo Abeon. La visite de la délégation de l'OTAN avait pour principal objet de donner suite à ces engagements.
Les points forts de la visite étaient un symposium et une journée d'information organisés conjointement par le ministère japonais des Affaires étrangères et le programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS).
« Cet événement marque le début d'une nouvelle ère de collaboration entre l'OTAN et le Japon, qui partagent tous deux les mêmes valeurs » a souligné le vice ministre parlementaire japonais des Affaires étrangères, M. Minoru Kiuchi, dans son discours de bienvenue.
Le directeur général adjoint du ministère des Affaires étrangères, M. Takeshi Hikihara d’ajouter : « l'OTAN peut offrir à ses partenaires la riche expérience et les vastes connaissances dont elle dispose en matière de sécurité mondiale ».
« Que nous le voulions ou non, nous sommes plus interdépendants que jamais, » a déclaré Michael Gaul, conseiller principal pour les projets et la stratégie au sein de la Division Défis de sécurité émergents. « Nos économies, nos populations, notre sécurité – tout est imbriqué. Aujourd'hui, par l’effet de la mondialisation, bon nombre de pays et d'organisations internationales sont confrontés à des défis de sécurité identiques. Ces problèmes communs appellent des approches et des réponses communes et, avant tout, une relation basée sur la confiance » a t il ajouté.
Relever les défis grâce à la science
Élément à part entière de la Division Défis de sécurité émergents, le programme SPS a pour vocation de renforcer les partenariats de l’OTAN au travers d’activités basées sur la science et l’innovation visant à répondre directement à ces défis.
« Le programme SPS a rempli, et continuera de remplir, un rôle des plus utiles en tant qu’outil de sécurité coopérative, conformément au concept stratégique de l’OTAN. Et il permettra de renforcer la coopération avec le Japon dans le domaine des sciences et technologies de défense, comme le prévoit la déclaration politique conjointe » a souligné Matt Wall, conseiller politique à la Mission des États Unis auprès de l’OTAN.
La journée d’information SPS a accueilli quelque 80 responsables gouvernementaux, experts et scientifiques japonais, qui ont pu prendre connaissance des travaux et activités du programme.
En amont de l’événement, le Japon avait fait part de son intérêt particulier à l’égard d’une future coopération en matière de cyberdéfense et de défense contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN). Aussi la séance de présentation du programme SPS a t elle été suivie de deux séances de travail animées par des experts OTAN et japonais et entièrement consacrées à une coopération possible, dans le cadre du programme SPS, autour de ces deux questions de sécurité.
Au cours des discussions qui ont suivi entre membres de la délégation de l’OTAN et responsables gouvernementaux japonais, l’intérêt pour une coopération future s’est focalisé sur la cyberdéfense, une question sécuritaire mondiale appelant des approches et des réponses communes.