Observations liminaires
du secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen à la réunion de la Commission OTAN-Georgie au niveau des ministres des Affaires étrangères, Bruxelles, 3 décembre 2009
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Mesdames, messieurs, bienvenue à une autre réunion importante de ce jour, la réunion de la Commission OTAN-Géorgie en session des ministres des Affaires étrangères. Je tiens évidemment à souhaiter tout particulièrement la bienvenue au ministre géorgien, M. Vachadzé.
Comme avec l’Ukraine, notre partenariat avec la Géorgie est passé à un autre niveau après la décision, au sommet de Bucarest, que la Géorgie deviendrait membre de l’OTAN. C’est pourquoi, en septembre 2008, nous avons créé la Commission OTAN-Géorgie. Elle est peut-être nouvelle dans le paysage, mais elle a déjà fait la preuve de sa raison d’être et de son utilité en menant un programme substantiel de consultations, de débats et de coopération pratique.
Le programme national annuel 2009 est le cadre de notre action commune. Et il privilégie, à juste titre, la réforme – que ce soit au niveau politique, dans le secteur de la défense ou dans le domaine militaire.
L’OTAN apporte son concours, mais ce sont les Géorgiens qui, en dernier ressort, doivent concrétiser. Et il est très encourageant de voir que l’excellent travail ainsi que les efforts considérables fournis par les autorités géorgiennes portent leurs fruits.
Je voudrais aussi féliciter publiquement la Géorgie pour la contribution très importante qu’elle va apporter à notre mission en Afghanistan. Cette contribution est significative. Elle sera déployée dans un secteur difficile. Et elle ne s’accompagne d’aucune restriction. C’est là un signal fort, qui montre que la Géorgie est prête à faire ce qu’il faut pour assurer, elle aussi, la sécurité.
Les Alliés, tant collectivement que bilatéralement, sont attachés à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Géorgie. Mais nous savons tous que le climat sécuritaire qui règne dans la région où se trouve ce pays reste précaire. D’où la responsabilité particulière qui pèse sur les épaules de toutes les parties concernées, Géorgie comprise. Nous sommes tous bien conscients que votre pays a beaucoup souffert ces dernières années. Il reste de multiples épreuves à surmonter, de nombreuses plaies à cicatriser. Mais les réformes, la modernisation et la volonté d’améliorer les relations avec les pays voisins, sont les vrais garants d’un avenir meilleur pour le peuple géorgien. L’OTAN continuera d’appuyer vos réformes et de soutenir votre intégrité territoriale.