Opening statement

by NATO Secretary General Jaap de Hoop Scheffer at the annual meeting of the Committee of Women in NATO Forces, NATO Headquarters, 2 June 2009

  • 02 Jun. 2009 -
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  • Last updated: 02 Jun. 2009 20:27

Votre Altesse,
Madame la Présidente,
Mesdames, Messieurs,

Il y a exactement un an, j’ai eu le plaisir d'ouvrir la conférence 2008 du Comité du personnel féminin des forces de l'OTAN. C’est un privilège pour moi que de prendre la parole cette année encore à votre réunion, en présence de Son Altesse la princesse Astrid. Votre Altesse, Jeannine et moi-même sommes enchantés que vous ayez pu venir au siège de l’OTAN aujourd’hui pour prononcer une allocution de bienvenue à l’intention de cet important comité de l’OTAN, unique en son genre.

En 60 années d’existence, l’OTAN a vu son rôle évoluer considérablement. Et je pense qu’il est juste de dire qu’au cours de la même période, le rôle des femmes a aussi considérablement évolué – et ce dans un sens positif. Quand je songe aux possibilités qui s’offraient à des femmes comme ma mère dans les années de l’après-guerre, et même à mon épouse, Jeannine, il y a quelques années, et que je compare ces possibilités à celles qui se présentent à mes filles et à la génération d’aujourd’hui, je constate une incroyable évolution – dans la société en général et dans nos forces armées en particulier.

Mais le chemin du progrès n’a pas toujours été facile : il a fallu parfois lutter contre les préjugés et l’ignorance pour parvenir à cette égalité qui devrait être un droit fondamental, droit dont jouissent désormais les femmes dans tous les pays de l’Alliance, mais dont elles sont encore privées dans de nombreuses autres parties du monde. 

Le Comité du personnel féminin des forces de l'OTAN a apporté une contribution majeure aux progrès qui ont été accomplis. Aujourd’hui, on ne s’étonne pas de voir des femmes en uniforme jouer un rôle dans tant d’aspects du travail de l’OTAN, y compris les opérations. Le personnel féminin des forces de l'OTAN – comme le personnel masculin – fait un travail fantastique dans des conditions extrêmement difficiles et exigeantes. Lorsque je me rends sur les théâtres d’opération de l’OTAN, j'observe que les femmes marquent très concrètement de leur empreinte les activités de l’Organisation. Grâce à l’évolution des possibilités offertes aux femmes, nous voyons par exemple celles-ci travailler aux côtés de leurs collègues masculins, auprès de la population de la province de Helmand, bastion du conservatisme en Afghanistan. Et cela a un impact énorme, pas seulement parce que cela renvoie l’image d’une force de l’OTAN respectueuse de la diversité, mais aussi parce que cela permet une perspective différente dans des situations où, en raison de la sensibilité culturelle, il est plus facile pour une femme que pour un homme de traiter avec la population locale. Je me rappelle avoir rendu visite à un contingent d’instructeurs français au Kosovo, où les femmes formaient des policiers anti-émeute, offrant leur perspective sur la manière d'aborder une situation nécessitant de désamorcer rapidement les tensions. Cela dit, il est capital de ne pas seulement exploiter les différences ; le personnel féminin de nos forces doit également être reconnu pour ses compétences techniques, identiques à celles du personnel masculin. Je l’ai constaté de manière saisissante en rendant visite en Slovénie à une unité spécialisée dans la contamination due aux armes de destruction massive, où les instructeurs – hommes et femmes – travaillaient en étroite collaboration dans un environnement d’une grande technicité. Mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est que ces exemples illustrent magnifiquement pourquoi personne à l’OTAN ne remet en question aujourd’hui le droit des femmes à apporter de telles contributions à la défense de notre sécurité et de notre liberté.

This success does bring with it a certain dilemma. And in some ways it reminds me of NATO at the end of the Cold War – people were saying you’ve achieved your aims; you’ve won; you can pack up and go home. But of course we didn’t – there were other challenges that NATO was required to address. And so it is with this Committee. And that is why I welcome the recent decision to rename this committee as the “NATO Committee on Gender Perspective”. 

I believe this broader title, and the corresponding broader terms of reference, are important steps in further improving the relevance and importance of the advice that you provide to the Military Committee. Your work on gender mainstreaming, including your report last year on “Best Practices to Improve Gender Balance”, has already been of immense value to Allied nations as they seek to promote gender balance in their own national armed forces. 

But of course, it is not just within Allied armed forces that your work has relevance – it goes far wider. United Nations Security Council Resolution 1325, on “Women, Peace and Security”, highlights that women and gender issues can play a vital role as an enabler in peace building and nation stabilisation. Your Committee is committed to supporting the implementation of this particular Resolution within NATO. 

Before I hand the floor back to Colonel Bergmans to introduce our royal guest, I should like to conclude with a few words of thanks.

Firstly, to you Colonel Bergmans, for your outstanding work over two years as Chairperson of this Committee. Secondly to all of you gathered here this morning, for your vital contribution. And finally, of course, a special word of thanks to you, Your Royal Highness, for honouring us with your presence.

Thank you.