Le secrétaire général de l’OTAN salue l'engagement de la Croatie en faveur de la sécurité

La Croatie est devenue membre de l'OTAN le 1er avril 2009. Elle joue un rôle actif dans les processus politiques de l'Alliance, elle contribue aux missions de l'OTAN au Kosovo et en Afghanistan, et elle joue un rôle important dans le développement de la coopération dans la région adriatique, mais aussi avec les pays des Balkans occidentaux.

« En tant que jeune membre de notre Alliance, vous apportez une énergie nouvelle et des idées neuves », a déclaré le secrétaire général.
En particulier, la Croatie dirige l'école de police militaire de Kaboul, en coopération avec un autre pays de l'Alliance – la Slovénie – et des pays signataires de la Charte adriatique qui aspirent à devenir membres de l'Organisation : la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et l'ex-République yougoslave de Macédoine¹.

« Ensemble, sous la direction de la Croatie, ces pays établissent la stabilité en Afghanistan et une coopération entre eux. Ils construisent la sécurité au cœur de l'Asie, mais aussi au cœur de l'Europe », a indiqué le secrétaire général.

S'exprimant après une rencontre avec le premier ministre croate Zoran Milanovic, le secrétaire général a souligné la détermination de l'OTAN à soutenir la sécurité et la stabilité dans la région – notamment par le maintien de sa politique de la porte ouverte.

« L'OTAN est engagée dans l'avenir de l'ensemble de la région au sein de la famille euro-atlantique. Et nous sommes déterminés à vous aider tout au long de ce parcours », a-t-il ajouté.

Comme elle l'a clairement indiqué au sommet de Chicago, l'Alliance est fermement attachée à l'intégration euro-atlantique des partenaires qui aspirent à devenir membres de l'OTAN, et les encourage à poursuivre la mise en œuvre des réformes nécessaires.

« Ce n'est pas une voie facile. Cela exige un véritable engagement. Et des progrès réels en matière de réformes et de réconciliation. Mais, comme le démontre l'exemple de la Croatie, c’est possible. Et cela en vaut la peine », a affirmé le secrétaire général.