Le Comité militaire de l’OTAN visite un destroyer de la marine des États-Unis doté de capacités de défense contre les missiles balistiques

  • 29 Feb. 2012 -
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  • Mis à jour le: 06 Mar. 2012 16:51

Norfolk, 29 février 2012 – Accompagné de membres du Comité militaire et du général Stéphane Abrial, commandant suprême allié Transformation, le général Knud Bartels, Président du Comité militaire de l’OTAN, a visité aujourd’hui le destroyer USS Laboon, à bord duquel les visiteurs ont été accueillis par le contre-amiral David M. Thomas Jr, commandant de la force navale de surface de l’Atlantique.

Les hauts responsables militaires de l’OTAN ont suivi un exposé du commandant du bâtiment sur les capacités du destroyer, notamment dans le domaine de la défense antimissile, une mission essentielle de l’Alliance. Le bâtiment appartient à la classe Arleigh Burke de la marine des États-Unis, la même que celle à laquelle appartiennent les quatre destroyers que les États-Unis ont déjà prévu de déployer à Rota, en Espagne, dans le cadre du système de défense contre les missiles balistiques. Les quatre bâtiments partiront de leur port d’attache actuel aux États-Unis pour rejoindre la base américaine de Rota en Espagne au cours des trois prochaines années.

La défense antimissile de l’OTAN est au cœur du concept OTAN de défense intelligente, qui permet aux pays de partager leur engagement et leurs capacités, en regroupant les ressources afin de mieux répondre aux défis communs de sécurité. Au cours du sommet de l’OTAN qui se tiendra à Chicago en mai prochain, il est prévu que les chefs d’État et de gouvernement déclarent la capacité provisoire de défense antimissile de l’OTAN.

Les capacités de défense contre les missiles balistiques de l’USS Laboon sont aussi un bon exemple de projet lié à un autre concept de haut niveau, l’initiative d’interconnexion des forces. Cette initiative mobilise toutes les ressources de l’OTAN en vue de renforcer la capacité des membres de l’Alliance de travailler ensemble de manière véritablement interconnectée. En raison de la structure même de la défense contre les missiles balistiques, ce cadre permet aux pays d’utiliser le système selon les besoins, ce qui renforce sa capacité globale – « ... éventuellement à tour de rôle entre les différents pays », a souligné le général Bartels lors de la conférence de presse donnée à bord de l’USS Laboon, alors qu’il insistait sur la nécessité d’une capacité de défense antimissile face aux menaces et aux défis de sécurité du XXIe siècle.