Les ministres des pays contribuant à la FIAS s’engagent à soutenir l’Afghanistan après 2014

  • 06 Oct. 2011 -
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  • Mis à jour le: 07 Oct. 2011 14:53

Aujourd’hui, les ministres de la Défense des 49 pays qui contribuent à la FIAS se sont dits fermement déterminés à soutenir l’Afghanistan tout au long du processus de transition et bien au delà.

Left and right: Admiral James Stavridis (Supreme Allied Commander Euope)  greeting Abdul Rahim Wardak (Minister of Defence of Afghanistan)

Les ministres ont fait le point sur la poursuite de l’engagement de la FIAS en Afghanistan une fois que les forces afghanes seront pleinement responsables de la sécurité dans tout le pays.

Ils ont analysé l’évolution du processus de transition et ont fait observer que les forces de sécurité nationales afghanes sont de plus en plus capables de faire face aux insurgés. Ils ont souligné que transition ne signifie pas abandon, et que l’OTAN continuera au contraire de soutenir l’Afghanistan après 2014.

« Que les choses soient bien claires : transition ne veut pas dire abandon. Il n’est pas question pour nous de quitter le navire lorsque les Afghans prendront la barre. Les pays de l’OTAN ont conclu un partenariat durable avec le peuple afghan et ils entendent l’honorer », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion.

Les ministres de la Défense ont échangé des vues sur le soutien que la FIAS peut apporter aux autorités afghanes à mesure que le processus de transition se poursuit. Ils sont convenus qu’au sommet de l’OTAN qui se tiendra à Chicago en mai prochain, ils définiraient concrètement la manière dont l’Organisation continuera de soutenir l’Afghanistan après 2014.

« Au sommet de Chicago, nous déciderons de la suite et nous verrons comment nous pouvons continuer de soutenir les forces de sécurité afghanes », a indiqué le secrétaire général de l’OTAN.

« Les formateurs OTAN et les fonds spéciaux internationaux apportent déjà une contribution cruciale en Afghanistan. Il faut maintenant que nous décidions de ce que nous allons faire de plus. Ce sera l’une de nos tâches principales à Chicago – et c’est pourquoi il importe que nous lancions ce débat dès aujourd’hui », a souligné M. Rasmussen.