M. Rasmussen souligne l'évolution du rôle de l'OTAN en Méditerranée

Le secrétaire général a souligné les progrès accomplis ces trois derniers mois dans l'opération de l'OTAN en Libye. « Nous avons sérieusement mis à mal la capacité du régime de Kadhafi à attaquer les civils. Nous avons ouvert des points d'accès aériens et maritimes à l'aide humanitaire. Et nous les avons fermés aux transports d'armes et aux mercenaires. » Il a en outre souligné qu'à la réunion de la semaine passée, les ministres de la Défense de l'OTAN avaient exprimé clairement « une solide détermination à remplir le mandat historique du Conseil de sécurité de l'ONU ».

Donnant ensuite un aperçu de la voie à suivre pour l'OTAN dans la région de la Méditerranée, M. Rasmussen a mis l'accent sur trois grandes lignes d'action : améliorer les capacités propres de l'OTAN, accroître le soutien pratique offert par l'OTAN aux pays de la région et intensifier le dialogue politique de l'OTAN avec ces pays.

Le secrétaire général a indiqué la voie à suivre pour la Libye de l'après-conflit : « La communauté internationale doit commencer à faire des plans pour ce jour-là. Et je crois que la planification doit se faire sous la direction des Nations Unies. Une fois la crise passée, il sera nécessaire de réformer le secteur militaire et le secteur de la sécurité. L'OTAN a beaucoup d'expérience dans ce domaine. Nous devrions nous tenir prêts à répondre à tous les appels à l'aide. Et ce soutien devrait s'adresser également aux autres pays de la région. »

Au cours de sa visite à Madrid, le secrétaire général a rencontré le premier ministre, José Luis Zapatero, la ministre des Affaires étrangères, Trinidad Jimenez, et la ministre de la Défense, Carme Chacón. Ils ont débattu des relations de l'OTAN avec la Russie, de la réforme de l'OTAN, et des opérations dirigées par l'Alliance en Libye et en Afghanistan.