Pour le président de l’Italie la stratégie doit être axée sur la protection de la population afghane et une plus grande prise en charge par les Afghans
Le président de la République italienne, M. Giorgio Napolitano, était en visite au siège de l’OTAN à Bruxelles le 2 mars 2010. Il a rencontré le secrétaire général de l’OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen, et a pris la parole devant le Conseil de l’Atlantique Nord.
Au cours de sa visite, le président Napolitano a déclaré : « Nous ne pouvons pas nous sentir en sécurité dans nos pays quand des États et des institutions s’effondrent dans d’autres régions du monde, quand l’extrémisme violent et le terrorisme trouvent des sanctuaires. C’est la conclusion que l’on peut tirer compte tenu de toutes les nouvelles menaces qui pèsent sur notre sécurité et que crée un monde où tout est lié et où tout change. ».
« L’Afghanistan amorce un tournant, » a-t-il ajouté. « L’Alliance est ainsi confrontée à un défi majeur. Nul ne peut mettre en doute l’engagement de l’Italie vis-à-vis de la FIAS et de l’édification de la nation afghane. Nous devons tenir le cap fixé par le président Obama dans le discours qu’il a prononcé le 1er décembre et qui définissait une stratégie axée sur la protection de la population, une plus grande prise en charge par les Afghans, la formation de l’armée et de la police, et le développement de la coopération régionale. »
Le secrétaire général de l’OTAN a fait observer : « Je tiens à remercier le gouvernement italien de sa détermination. La décision que votre pays a prise d’envoyer 1 100 soldats et instructeurs supplémentaires en 2010 témoigne de la forte solidarité qu’il entretient avec le peuple afghan et avec l’OTAN. »
« L’Italie joue un rôle très important sur le terrain, en particulier dans l’Ouest, dans la province d’Hérat, où elle forme et encadre l’armée et la police nationales afghanes. Je tiens à saluer « l’approche humaine » des forces italiennes, l’attention qu’elles accordent à l’exécution des tâches militaires mais aussi aux contacts avec la population locale. Voilà qui représente bien notre nouvelle approche axée sur la population. »