Visite du secrétaire général de l’OTAN dans les Balkans occidentaux
Le secrétaire général de l’OTAN était en visite dans les Balkans occidentaux les 7 et 8 mai. La première journée a été consacrée à la Croatie et à la Slovénie, et la deuxième à l’Albanie et l’ex-République yougoslave de Macédoine¹.
En Croatie, il a rencontré le premier ministre, M. Ivo Sanader, le ministre des Affaires étrangères, M. Gordan Jandrokovic, le ministre de la Défense, M. Branko Vukelic et le vice-président du parlement, M. Vladimir Seks.
En Slovénie, il a rencontré le président, M. Danilo Türk, le ministre des Affaires étrangères, M. Samuel Žbogar et la ministre le la Défense, Mme Ljubica Jelušič. Il s’est aussi rendu au haut commandement des forces armées où il a pu assister à une démonstration de neutralisation d’explosifs et de munitions.
En Albanie, il a rencontré le président, M. Bamir Topi, le premier ministre, M. Sali Berisha et le ministre des Affaires étrangères, M. Lulzim Basha. Le secrétaire général s’est également vu remettre un doctorat honoris causa de l’université de Tirana.
Dans l’ex-République yougoslave de Macédoine¹, il a rencontré le président, M. Branko Crvenkovski, le président élu, M. Gjorgje Ivanov, le premier ministre, M. Nikola Gruevski, le ministre des Affaires étrangères, M. Antonio Milososki et le ministre de la Défense, M. Zoran Konjanovski.
Dans les quatre capitales, les discussions avec le secrétaire général ont surtout porté sur l’intégration euro-atlantique, la situation dans la région et le programme actuel de l’OTAN.
Comme l’a dit le secrétaire général lors de la réunion des cinq pays de la Charte adriatique qui s’est tenue à Tirana : « Je suis depuis longtemps convaincu que seule l’intégration euro-atlantique permettra à l’Europe de Sud-Est de progresser. C’est pourquoi pendant toute la durée de mon mandat à l’OTAN, j’ai été un fervent défenseur de la politique de la « porte ouverte ». Et c’est aussi pourquoi j’ai été très heureux, au récent sommet de l’OTAN à Strasbourg et Kehl, de recevoir l’Albanie et la Croatie au sein de l’Alliance. »
« C’est une grande réussite pour ces deux pays qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour concrétiser leurs aspirations. Mais c’est aussi une réussite pour l’ensemble de la région. Cela devrait servir d’exemple et, je l’espère, cela encouragera les autres pays de la région qui souhaitent aussi adhérer à l’Alliance atlantique », a-t-il ajouté.
1. La Turquie reconnaît la République de Macédoine sous son nom constitutionnel.