« L’OTAN renforce son partenariat avec l’industrie spatiale », déclare le secrétaire général délégué
Ce mardi (20 février 2024), lors de la première édition de la journée « Space Reverse Industry », le secrétaire général délégué, Mircea Geoană, a souligné l’importance de la coopération avec l’industrie spatiale commerciale pour assurer la sécurité de l’Alliance. « Cette tâche n'incombe pas seulement à l’OTAN. Ce doit être une démarche commune », a-t-il indiqué.
Confrontés à une compétition mondiale plus féroce que jamais et à des innovations technologiques en évolution rapide, les Alliés doivent renforcer leurs défenses et leur résilience dans le milieu spatial. Cette journée « Space Reverse Industry » a permis aux entreprises spatiales de faire part de leur éclairage unique et de contribuer à l’agenda de l’OTAN dans le secteur spatial commercial. Les débats ont porté sur les moyens de faire face aux défis commerciaux posés par les organismes du secteur public, sur l’étude d’initiatives pour de nouveaux investissements multinationaux dans le domaine de l’espace, sur la mise en œuvre d'activités d'innovation spatiale au travers de DIANA, ainsi que sur la rationalisation et l’amélioration de la normalisation et de l'interopérabilité dans le milieu spatial.
Des entreprises spatiales de 21 pays de l’OTAN ont pris part à l’événement, notamment des fabricants de satellites, des sociétés de télécommunications par satellite ainsi que des entreprises de robotique spatiale qui développent des technologies de maintenance en orbite. La grande majorité de ces entreprises étaient des start-up, des petites et moyennes entreprises et des entreprises de défense non traditionnelles.
La première politique spatiale de l’OTAN a été approuvée en 2019, et l’espace est officiellement devenu un milieu d’opérations la même année. Dix-huit Alliés, rejoints par la Suède, vont bientôt lancer l'initiative « capacité alliée de surveillance permanente depuis l’espace », qui permettra à l’OTAN d'améliorer le recueil et l’exploitation des données issues des satellites commerciaux et nationaux et de disposer d’une meilleure image de la situation en matière de renseignement et de surveillance.