Le Comité militaire de l’OTAN aborde la coopération militaire entre l’OTAN et la Géorgie

Le président du Comité militaire de l’OTAN, l’amiral Rob Bauer, a ouvert la réunion en souhaitant la bienvenue au représentant militaire de la Géorgie, le général de brigade Irakli Dzneladze, et à sa délégation à l’occasion de cette première réunion de l’année tenue en configuration OTAN-Géorgie. L’amiral Bauer a souligné l’importance du partenariat entre l’OTAN et la Géorgie : « Partenaires depuis trente ans, l’OTAN et la Géorgie ont bâti une coopération mutuellement bénéfique qui a à la fois enrichi et consolidé leur partenariat. » Le général de brigade Dzneladze a remercié l’amiral Bauer de lui avoir donné la possibilité de s’adresser au Comité militaire. Il a indiqué que le ministère de la Défense de la Géorgie « continuera à renforcer sa coopération, efficace et axée sur les résultats, avec l’Alliance, en tirant pleinement parti de tous les mécanismes pratiques existants, avec l’assurance que l’année 2023 marquera l’intensification de la coopération militaire et du partenariat avec l’OTAN ».

Au terme de l’exposé sur les engagements en cours et futurs de la Géorgie dans le cadre des missions et opérations de l’OTAN, le Comité militaire a remercié et félicité le représentant militaire de la Géorgie à l’occasion de « l’obtention par son pays du statut de partenaire d’opération potentiel dans le cadre de la mission élargie de l’OTAN en Iraq l’an dernier et de sa demande en vue de devenir partenaire d’opération pour l’opération Sea Guardian ». L’amiral Bauer a rappelé que « la Géorgie est un partenaire indéfectible de longue date sur lequel l’OTAN peut compter lorsqu’il s’agit de l’envoi de troupes pour ses différentes opérations », et s’est par ailleurs félicité de son intention « de participer à la Force de réaction de l’OTAN ».

Les participants sont ensuite passés au deuxième point à l’ordre du jour, qui a été l’occasion d’informer les représentants militaires auprès de l’OTAN de la situation de sécurité actuelle en Géorgie et alentour, notamment dans le contexte de la guerre en cours en Ukraine. « La menace permanente que représente la Russie pour certains de nos partenaires est l’une des préoccupations les plus importantes de l’OTAN. C’est pourquoi lors du sommet de Madrid, les chefs d’État et de gouvernement ont convenu d’accroître le soutien politique et pratique apporté à certains partenaires comme la Bosnie-Herzégovine, la Géorgie et la République de Moldova, que nous aiderons à renforcer leur résilience et leur capacité d’assurer leur propre défense », a fait observer l’amiral Bauer.

La réunion s’est conclue par une discussion sur les risques et les défis actuels liés à la région de la mer Noire, notamment dans le milieu maritime.