Un siège bourdonnant d'activité et une nouvelle récolte de miel réussie à l’OTAN

La taille d’une colonie évolue au fil de l’année, passant d’environ 10 000 individus en janvier à 50 000 en pleine saison, lorsque la collecte du nectar bat son plein. Pour produire une cuillère à café de miel, cinq abeilles doivent travailler toute leur vie, laquelle dure en moyenne de 30 à 40 jours à cette époque de l’année.

Chaque ruche peut produire de 80 à 100 kilos de miel en une saison. La majeure partie de ce miel est laissé dans la ruche : c’est la réserve d’énergie dont les abeilles ont besoin pour travailler, puis pour survivre à leur hibernation, pendant les longs mois d’hiver. Le reste, soit 25 kg en moyenne, est récolté par l’apiculteur de l’OTAN. Jusqu’à présent, la plus grosse partie du miel produit a été vendue pendant le NATO Charity Bazaar, et les profits ont été reversés à des projets caritatifs locaux et internationaux. 

L’installation des ruches s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large visant à rendre le siège de l’OTAN plus « vert ». En avril 2022, une prairie fleurie a été semée. On y trouve un mélange de plantes et de fleurs indigènes, notamment des coquelicots et des bleuets, qui attirent les papillons et les oiseaux. Les abeilles mellifères, en pollinisant les plantes à fleurs, les arbres et les cultures, jouent un rôle essentiel dans l’écosystème. Et en se déplaçant dans un rayon de trois kilomètres autour de leur ruche, elles contribuent activement à la biodiversité dans les alentours du siège de l’Organisation. De nos jours, la biodiversité est menacée en raison du réchauffement climatique et des activités humaines, mais la préservation des habitats naturels joue un rôle important dans la régulation du climat en raison de la capacité des écosystèmes à capter et stocker le dioxyde de carbone.