Visite du secrétaire général de l’OTAN à Washington
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, effectue une visite à Washington pour débattre, avec de hauts responsables américains, des implications de la guerre menée par la Russie en Ukraine et de la préparation du sommet de l’OTAN à Madrid.
À la Maison Blanche, jeudi (2 juin 2022), le secrétaire général a rencontré le président américain, Joe Biden, la vice-présidente, Kamala Harris, et le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Il a remercié les États-Unis pour leur leadership fort, à l’appui de l’Ukraine comme à l’appui de l’Alliance transatlantique. « Le président Poutine voulait moins d’OTAN, et il a donc envahi l’Ukraine… mais il se retrouve avec plus d’OTAN, c’est-à-dire une présence accrue dans la partie orientale du territoire de l’Alliance, et davantage de membres ». Les deux dirigeants ont abordé la réponse unie apportée à la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine, la poursuite du renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN, et la préparation du sommet que les dirigeants des pays de l’Alliance tiendront prochainement à Madrid.
Le secrétaire général a également rencontré le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, pour discuter du soutien à l’Ukraine, des efforts déployés par l’OTAN pour renforcer sa posture de dissuasion et de défense face à un environnement de sécurité plus dangereux, et des progrès accomplis en ce qui concerne le partage des charges et les dépenses de défense dans l’ensemble de l’Alliance.
Lors de sa rencontre de mercredi (1er juin 2022) avec le secrétaire d’État, Anthony Blinken, le secrétaire général a remercié les États-Unis pour leur rôle indispensable dans la réponse de l’OTAN à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La question de la politique de la porte ouverte a également été abordée. Le secrétaire général a qualifié d’historique la décision de la Finlande et de la Suède de demander à adhérer à l’OTAN. Il a insisté sur le fait qu’il fallait répondre aux préoccupations de sécurité de tous les Alliés, et a déclaré : « je suis convaincu que nous trouverons une voie commune pour aller de l’avant ». Il a indiqué que, dans cette optique, il était en contact étroit avec M. Erdogan, le président turc, et avec les dirigeants de la Finlande et de la Suède, et il a annoncé qu’il réunirait dans les prochains jours de hauts responsables de ces trois pays à Bruxelles.
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