L’OTAN et les femmes, la paix et la sécurité : la diversité et l’égalité des genres sont une force
Ce jeudi (15 octobre 2020), lors d’un dialogue en ligne sur l’avenir du programme pour les femmes, la paix et la sécurité à l’OTAN, le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a souligné que l’une des priorités de l’Alliance à l’horizon 2030 était de faire progresser encore l’égalité des genres. « Je m’engage personnellement à donner les impulsions et à assurer le soutien nécessaires. Le but est de rendre notre Alliance encore plus forte », a-t-il déclaré.
Ce dialogue en ligne s’inscrivait dans le cadre des activités organisées par l’OTAN à l’occasion du 20e anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité. Une réunion du Conseil de l’Atlantique Nord a notamment eu lieu le 14 octobre, lors de laquelle les ambassadeurs ont fait le bilan des mesures prises par l’OTAN pour s’adapter face à ces nouvelles priorités. La résolution 1325 a fait évoluer les paramètres du débat sur la sécurité, et elle a fait évoluer l’OTAN », a indiqué le secrétaire général.
Aujourd’hui, la dimension de genre est pleinement intégrée dans l’ensemble des activités de l’OTAN, qu’il s’agisse du travail politique et de la planification, des missions et des opérations, ou encore de la formation et de l’entraînement. En outre, l’Organisation crée un environnement plus inclusif en associant davantage les femmes à tous les niveaux et en appliquant des modes de fonctionnement moins genrés, et elle a adopté une politique de tolérance zéro en matière d’exploitation et d’abus sexuels.
Se tournant vers l’avenir, le secrétaire général a dit combien il importait de comprendre que « les défis auxquels nous sommes confrontés – et notre réponse à ces défis – peuvent avoir un impact différent sur les femmes et sur les hommes. Tenir compte de tous les points de vue permet de prendre de meilleures décisions et de rendre l’Alliance plus performante. » Il a également exhorté « l’ensemble des Alliés à recruter plus de femmes au sein de leurs forces armées », faisant observer que « les armées où règne la diversité sont des armées fortes ».
Le dialogue en ligne sur l’avenir du programme pour les femmes, la paix et la sécurité a réuni plus de 450 participants, notamment Mme Clare Hutchinson, représentante spéciale du secrétaire général de l’OTAN pour les femmes, la paix et la sécurité, Mme Radmila Šekerinska, ministre de la Défense de la République de Macédoine du Nord, Mme l'ambassadrice Melanne Verveer, du Georgetown Institute for Women, Peace and Security, M. Robert C. Egnell, de la Swedish Defence University, et Mme Kristina Lunz, du Centre for Feminist Foreign Policy.