Les Alliés approuvent la mission du Japon auprès de l’OTAN
Ce jeudi (24 mai 2018), le Conseil de l’Atlantique Nord a décidé d’accepter la demande formulée par le Japon afin que son ambassade en Belgique soit désignée comme mission auprès de l’OTAN. L’ambassadeur du Japon en Belgique sera donc le chef de la mission du Japon auprès de l’OTAN.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, échange une poignée de main avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe, au cours d’une conférence de presse conjointe tenue à Tokyo le 31 octobre 2017.
En 2011, les Alliés ont décidé d’inviter tous les pays partenaires à ouvrir une mission auprès de l’OTAN afin de resserrer encore leurs liens avec l’Alliance. Plus de vingt l’avaient fait à ce jour.
Le Japon, qui a commencé à développer sa coopération avec l’OTAN au début des années 1990, est le plus ancien partenaire « hors Europe » de l’Organisation. Il a collaboré avec l’Alliance en vue de stabiliser l’Afghanistan, de lutter contre la piraterie au large des côtes de la Somalie et de renforcer des partenaires comme la Géorgie, l’Ukraine, la République de Moldova ou encore la Jordanie. Aujourd’hui, le Japon a des officiers de liaison auprès de l’OTAN, y compris au Grand quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE, Belgique) et au Commandement maritime allié (Royaume-Uni), et met à disposition un administrateur chargé de contribuer aux travaux de l’Alliance sur les femmes, la paix et la sécurité.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est rendu à Tokyo en octobre 2017 pour des entretiens avec le premier ministre, Shinzo Abe, ainsi qu’avec le ministre des Affaires étrangères, Taro Kono, et le ministre de la Défense, Itsunori Onodera. Durant la visite, le Japon et l’Organisation sont convenus d’approfondir leur coopération dans des domaines d’intérêt commun tels que la sûreté maritime, la cyberdéfense, la non-prolifération des armes nucléaires et l’intégration de la dimension de genre dans les missions de paix.