« L'Ukraine est un partenaire précieux de l'OTAN », déclare la secrétaire générale déléguée
Dans un discours prononcé ce jeudi (6 avril 2017) à l'Université nationale Taras Chevtchenko de Kiev, la secrétaire générale déléguée de l’OTAN, Rose Gottemoeller, a réaffirmé le ferme soutien de l'Alliance à l'Ukraine. Cela fait suite à une récente réunion de la Commission OTAN Ukraine, à laquelle l'Alliance avait déjà exprimé son soutien constant et indéfectible à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l'Ukraine. La secrétaire générale déléguée a déclaré que l'Ukraine était un partenaire précieux de l'OTAN et que l’OTAN ne reconnaissait pas et ne reconnaîtrait pas l’annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie. Et d'ajouter que l'Alliance condamnait également la poursuite du processus de déstabilisation mené par la Russie dans l'est de l'Ukraine.
L'Ukraine est un partenaire important de l’OTAN depuis de nombreuses années : devenue membre du Conseil de coopération nord‑atlantique en 1991, elle a rejoint le programme du Partenariat pour la paix en 1994. Mme Gottemoeller a déclaré que le pays faisait des progrès considérables sur la voie des réformes et qu'il pouvait compter sur le soutien constant de l'OTAN à cet égard.
Elle a mis l'accent sur l'ensemble complet de mesures d'assistance de l'OTAN en faveur de l'Ukraine, qui comprend plus de quarante mesures de soutien adaptées et six fonds d'affectation spéciale différents de plusieurs millions d'euros.
Parmi ces derniers, citons le fonds d’affectation spéciale pour la réadaptation médicale, qui apporte un soutien aux soldats blessés ainsi qu'aux hôpitaux et aux médecins. La semaine dernière encore, l'OTAN inaugurait un nouveau centre de réadaptation à Kharkiv. En septembre, une équipe d'athlètes ukrainiens qui avaient bénéficié de l'aide de l'OTAN pour leur rééducation participera aux jeux Invictus 2017 à Toronto.
Après son discours, la secrétaire générale déléguée a rencontré le président ukrainien, Petro Porochenko, le premier ministre, Volodymyr Hroïsman, la vice‑première ministre, Ivanna Klympouch‑Tsintsadze, ainsi que d'autres hauts responsables gouvernementaux.