Vers une série unique d'états financiers pour tous les organismes financés en commun ?
Le 2 avril 2016, la présidente du Collège international des commissaires aux comptes de l'OTAN (IBAN), Mme Lyn Sachs, a pris la parole à la réunion de printemps de la Commission permanente de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN. Elle a présenté les résultats de l'audit des comptes de l'Assemblée et de sa caisse de prévoyance.
Mme Sachs a également évoqué les avancées réalisées à l'OTAN en matière de transparence et de compte rendu et la pression qui s'exerce en faveur de la communication au public de documents financiers. Ainsi, le cadre comptable, le règlement financier et les résumés des budgets militaire et civil de l'OTAN sont accessibles sur le site web de l'Organisation.
Elle a indiqué à son auditoire les domaines dans lesquels des améliorations ont été notées, comme la ponctualité des rapports d'audit, l'uniformité de l'aspect et de la présentation des états financiers, les attentes créées par le nouveau Règlement financier de l'OTAN en ce qui concerne l'audit interne et la gestion des risques ainsi que l'augmentation du nombre d'audits de performance et leur impact croissant.
Pour conclure, Mme Sachs a expliqué qu'il n'existait pas de « portrait financier » de l'OTAN, c'est-à-dire pas d'image globale de la situation et de la performance financières, des flux de trésorerie et des budgets pour l'ensemble des organismes de l'OTAN. Il existe des états financiers distincts pour, par exemple, le Commandement allié Opérations, le Commandement allié Transformation, l'Organisation pour la science et la technologie, le Secrétariat international, l'État-major militaire international et l'Agence OTAN d’information et de communication. Elle a préconisé des états financiers consolidés pour l'ensemble des organismes de l'OTAN financés en commun, le but étant que les lecteurs des états financiers, notamment les pays membres, les organes de direction de l'OTAN et les citoyens, disposent d'un document unique leur permettant de se rendre compte plus aisément des sommes reçues par l'OTAN et de l'usage qui en est fait.