Joint press point

ELIO DI RUPO (Prime minister of Belgium): (SPEAKING IN DUTCH)...
Comme vous le savez, l'OTAN est doublement importante pour notre pays, tout d'abord pour la sécurité de notre pays et celle de nos citoyens. Mais aussi parce que nous avons une relation privilégiée avec l'OTAN, siège de l'OTAN, siège du SHAPE; et que nous partageons les mêmes valeurs de paix, de démocratie, de droits de l'homme, de lutte contre les discriminations, et de liberté. Et donc le gouvernement et avec moi le ministre de la Défense ici présent nous attachons la plus grande importance à la qualité de nos relations avec l'OTAN.

Alors, sans être plus long, et avant de lui céder la parole, nous avons discuté bien sûr de l'OTAN, de la coopération avec l'Union européenne, de l'Afghanistan et bien sûr de la Syrie entre autres sujets.

ANDERS FOGH RASMUSSEN (NATO Secretary General): Merci beaucoup. Je suis toujours très heureux de vous rencontrer, Monsieur le Premier ministre et Monsieur le ministre. Et je vous remercie de m'accueillir ici aujourd'hui. Permettez-moi de vous remercier également pour le soutien sans faille que vous apportez aux missions et aux opérations de l'OTAN. La Belgique est donc un allié important sur lequel on peut compter. Et l'Alliance apprécie grandement les contributions de votre pays.

Je salue votre récente décision de vous engager dans une nouvelle mission de police du ciel en déployant des "dissuageurs" en Lituanie, en Estonie et en Lettonie pendant quatre mois à partir de septembre prochain.

Les soldats et les instructeurs belges stationnés à Kaboul et à Kunduz en Afghanistan font un travail remarquable. Votre séjour assure la couverture aérienne nécessaire pour les troupes de la FIAST déployé à Kandahar.

Leur travail contribue utilement à notre objectif qui est de nous assurer que l'armée et la police afghane pourront assumer l'entière responsabilité de la sécurité de leur pays d'ici fin 2014.

Grâce à leur courage et à leur détermination, nous réalisons des progrès constants. Nous, nous saluons la volonté de la Belgique de rester engagé en Afghanistan. D'ailleurs, avec huit partenaires, nous planifions activement une nouvelle mission de formation, de conseil et d'assistance aux forces de sécurité afghane pour après 2014.

Donc, point de vue général, vos contributions aux missions de l'OTAN sont d'autant plus appréciables qu'elles interviennent dans une période économiquement difficile. Quand l'heure n'est pas vraiment à l'augmentation des dépenses de défense, il faut dépenser mieux et collaborer plus étroitement. La Belgique joue un rôle important dans les projets multinationaux, en particulier celui qui concerne notre avion de surveillance AWACS.

Je salue les relations de coopération que vous menez avec les pays bas et le Luxembourg pour rendre votre commandement maritime et d'autres capacités plus efficaces. C'est de la défense intelligente en action. Et nous en bénéficions tous.

Donc, Monsieur le Premier ministre, laissez-moi à nouveau vous remercier pour l'engagement de votre pays vis-à-vis de l'OTAN. Merci également pour l'aimable hospitalité que vous offrez aujourd'hui et que vous offrirez demain au siège de l'OTAN. Je me réjouis de voir notre coopération étroite se poursuivre dans les années à venir.

PIETER DE CREM (Ministre de la Défense de la Belgique): Comme vous le soulignez, les rapports entre l'OTAN et la Belgique, on s'est montré un partenaire fiable depuis pas mal d'années, certainement la participation aussi à l'opération Unified peut-être... l'opération Lybie pour ainsi dire a démontré certainement nos intentions qui sont claires. Et dans des périodes de budget limité, on cherche quand même à avoir ce qu'on appelle en franglais un "output" considérable. C'est aussi connu au sein de l'OTAN. Et si jamais en tant que partenaire, on fait appel à nous, sachez que la Belgique restera ce qu'elle est: c'est qu'elle veut être un partenaire fiable de l'OTAN

Q: Mr. Secretary General, (inaudible...) Belgian contribution for the Force(?) 2014 operation in Afghanistan? And do you think that the Belgian troops have to stay until the end of 2014 or can they draw back earlier, do you think?

ANDERS FOGH RASMUSSEN: First, on the current ISAF combat mission, we appreciate the Belgian contribution. We understand that Belgium will stay committed until the end of the transition period. That is, until the end of 2014, but obviously during this transition period, this period of handing over lead responsibility to the Afghan Security Forces, you will see some redeployment, you will see some drawdowns. We have not discussed in the details numbers of Belgian troops from now until the end of 2014, but I would like to stress that these redeployments will be in accordance with our road map. They will be well-coordinated and they are part of our plan, because as we hand over lead responsibility to the Afghans our troops can take a step backwards and move into a more supporting role.

As regards our mission, after 2014, as you know, NATO has decided to establish a NATO-led training mission after 2014 to help assist, train, give advice to the Afghan Security Forces. I thank the Belgian Government very much for its pledge to contribute financially to the sustainment of the Afghan Security Forces post-2014. We have not discussed today a possible Belgian contribution to our training mission. I think Belgium, like other Allies and partners, will take that decision as we move forward with our planning of the training mission.

MODERATOR: Thank you. Just one more question? Yes.

Q: A question for the Secretary General about Syria. Iran's army chief of staff warned NATO over the weekend that stationing Patriot anti-missile batteries on the Turkish border was setting the stage for a world war. I was just wondering how you responded to those comments by Iran?

ANDERS FOGH RASMUSSEN: I completely denounce these allegations. We have made clear right from the outset that the deployment of Patriots is a purely defensive measure. We are there to defend and protect our Ally Turkey. We have no offensive intensions whatsoever. And we have made that clear right from the outset.

So let me reiterate, we are there to defend Turkey. I think the only actors that might be concerned about this purely defensive deployment of Patriot missiles are actors that might have silly ideas to use their missile capabilities for offensive purposes. But I hope that the fact that we have deployed Patriot missiles in Turkey can act as an effective deterrence, so that no one would even think about attacking Turkey.

ELIO DI RUPO: Voilà, et en vous remerciant j'ajouterais que nous pensons en tout cas que ce qui concerne le gouvernement belge que Bachar al Assad doit quitter, que son régime n'est pas légitime et que nous espérons pouvoir résoudre la très grave situation par la diplomatie et pacifiquement comme l'a indiqué le Secrétaire général.

Dank u wel, merci beaucoup, thank you very much.