L’OTAN soutient la lutte pour l’égalité des genres
Dans une déclaration vidéo enregistrée à l’occasion de la journée internationale de la femme, Mme Mari Skåre, représentante spéciale du secrétaire général de l’OTAN pour les femmes, la paix et la sécurité, a souligné le soutien constant de l’OTAN en faveur de la lutte internationale pour l’égalité des genres. « Parvenir à l’égalité hommes-femmes est une tâche que nous devons mener collectivement. Et l’OTAN y contribue », a-t-elle déclaré.
Mme Mari Skåre, qui exerce ses fonctions depuis le 27 août 2012, a également souligné l’attachement de l’OTAN à la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité.
« Nous croyons au rôle crucial que les femmes peuvent jouer dans l’instauration, la consolidation et le maintien de la paix et de la sécurité. Avec nos partenaires, nous avons la ferme volonté d’intégrer ce principe dans les activités quotidiennes de nos structures politiques, civiles et militaires, ainsi que dans nos missions et opérations », a-t-elle indiqué.
« Ensemble, nous pouvons changer les choses », a-t-elle ajouté.
Des progrès ont certes déjà été accomplis, mais il reste un certain nombre de défis à relever. Au sommet de Chicago, les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN ont estimé que les actes de violence sexuelle et sexiste dans les conflits, l'absence d'arrangements institutionnels efficaces pour garantir la protection des femmes et la sous-représentation de celles-ci dans les processus de paix sont les questions les plus problématiques dans ce domaine.
« Le chemin à parcourir est encore long », reconnaît Mme Mari Skåre, « et en tant que représentante spéciale du secrétaire général de l’OTAN pour les femmes, la paix et la sécurité, c’est à moi qu’il appartient d’aider l’Alliance à poursuivre ses efforts. »
Célébrée le 8 mars, la journée internationale de la femme met en évidence les efforts menés à travers le monde afin de promouvoir l’égalité des genres et d’accroître le rôle et la participation des femmes à tous les niveaux de la société.
« Il ne s’agit pas simplement de savoir ce que les femmes peuvent en retirer, mais ce que la société tout entière, hommes ou femmes, garçons ou filles, peut en retirer », précise Mme Mari Skåre, « et nous ne pouvons donc pas nous permettre de ne pas impliquer les femmes. »