Le secrétaire général de l'OTAN rend public le rapport annuel sur les femmes, la paix et la sécurité

  • 15 Jan. 2013 -
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  • Mis à jour le: 22 Jan. 2013 09:52

Dans son deuxième rapport annuel sur cette question, diffusé le mardi 15 janvier, le secrétaire général détaille les initiatives menées par l'Alliance l'an dernier pour mettre en œuvre, dans ses opérations et activités, la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l'ONU. Adoptée en 2000, cette résolution reconnaît l’impact disproportionné des conflits armés sur les femmes et les enfants. Tous les pays de l'OTAN et tous les pays partenaires sont déterminés à faire en sorte que la dimension de genre soit intégrée dans les activités relatives à la sécurité.

« Renforcer le rôle des femmes et mieux les protéger contre les dangers particuliers auxquels elles sont confrontées lors de conflits armés seraient un grand pas en avant, non seulement pour elles, mais aussi pour nous tous », affirme le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen.

Depuis 2012, l'OTAN intensifie ses activités sur ces questions, explique Mme Mari Skåre, désignée en août 2012 représentante spéciale du secrétaire général de l'OTAN pour les femmes, la paix et la sécurité. « L'OTAN fait preuve de leadership politique, et la question des femmes, de la paix et de la sécurité est passée au premier plan au sommet de Chicago », ajoute‑t‑elle.

La désignation de Mme Skåre fait suite à la reconnaissance par les dirigeants des pays de l'Alliance, au sommet de Chicago de mai 2012, du fait que « la multiplicité des actes de violence sexuelle et sexiste dans les situations de conflit, l'absence d'arrangements institutionnels efficaces pour garantir la protection des femmes et la sous‑représentation persistante de celles‑ci dans les processus de paix sont autant d'éléments qui continuent d'entraver lourdement l'instauration d'une paix durable ».

« Dans la pratique, nous mettons en œuvre de manière plus systématique la politique et les directives de l'OTAN au travers de nos activités de planification, de nos exercices et de nos formations. Nous renforçons également notre coopération avec les partenaires », précise Mme Skåre.

Le rapport aborde également la voie à suivre par l'Alliance en 2013 dans ce domaine. « Dans les prochaines années, nous continuerons de renforcer les enseignements tirés des opérations et des formations, en tant qu'outil d'amélioration des compétences », ajoute Mme Skåre. Favoriser la sensibilisation à cette question constitue un volet important de ses activités.