Les ministres approuvent le cadre d'une nouvelle mission post 2014 en Afghanistan

Ce cadre guidera les autorités militaires de l'OTAN pour la suite du processus de planification de cette nouvelle mission.

« Lorsque la mission de la FIAS se terminera fin 2014, nous proposerons une nouvelle mission de formation, de conseil et d'assistance ; cette nouvelle mission ne sera pas une mission de combat », a expliqué le secrétaire général, M. Anders Fogh Rasmussen, au début de la réunion. Une ébauche plus détaillée de cette mission sera mise au point au début de l'année prochaine, et un plan complet devrait être approuvé bien avant la fin 2013.

Pendant la réunion, les ministres des 50 pays qui contribuent à la mission actuelle dirigée par l’OTAN ont réaffirmé leur engagement durable à l'égard de l'Afghanistan et se sont dits résolus à achever le processus de transition d'ici à la fin 2014. « Nous soutiendrons les forces afghanes jusqu'à ce qu'elles puissent assumer la pleine responsabilité de la sécurité de leur pays » a déclaré le secrétaire général. « Et d'ici à la fin 2014, à mesure que les Afghans continueront de prendre le relais, on assistera à une réduction et à un désengagement de la FIAS. Il ne s'agit pas d'accélérer les choses. Cela fait partie du plan. Il s'agit d'un processus réfléchi, délibéré et coordonné, impliquant tous les partenaires au sein de la FIAS et le gouvernement afghan », a‑t‑il précisé.

Les ministres de la Défense se sont penchés sur les progrès accomplis, mais aussi sur les défis qui subsistent dans le pays, parmi lesquels les attaques d'infiltrés. Le secrétaire général a déclaré que les Alliés mettaient tout en œuvre, conjointement avec leurs partenaires afghans, pour atténuer ce problème.

« Nous avons tous fermement intérêt à conjuguer nos efforts pour lutter contre cette menace. Et nous y faisons face ensemble », a déclaré le secrétaire général. Il a précisé que la FIAS et les Afghans avaient pris de nombreuses mesures pour réduire le risque d’attaques d’infiltrés, qu’il s’agisse de procédures d’habilitation et de sélection renforcées, pour les recrues de contre‑ingérence ou de sensibilisation aux spécificités culturelles, ajoutant que cette approche était améliorée en permanence. « Les ennemis de l’Afghanistan exploitent ces attaques d’infiltrés pour tenter d'ébranler la confiance et d'influer sur l'opinion publique. Mais ils n'arriveront pas à leurs fins », a déclaré le secrétaire général. « Nous ne permettrons pas que l'ennemi modifie le cours de notre stratégie et sape la confiance que nous sommes parvenus à instaurer. »

« Nul ne pourra semer la discorde entre la FIAS et nos partenaires afghans. Nous restons pleinement résolus à apporter notre soutien aux forces de sécurité afghanes, à mesure que nous leur transférerons le plein contrôle de la sécurité d’ici à la fin de 2014 », a déclaré le secrétaire général.