Le secrétaire général de l'OTAN débute ses consultations préalables au sommet par une visite en Espagne
En visite en Espagne dans la perspective du sommet de Chicago qui aura lieu le mois prochain, le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a rencontré à Madrid le 26 avril 2012 le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel García Margallo, et le ministre de la Défense, Pedro Morenés.
Ils ont débattu les principaux enjeux du sommet de Chicago des 20 et 21 mai : fixer le cap pour l'engagement futur en Afghanistan ; doter l'Alliance des capacités dont elle a besoin pour pouvoir faire face à l'éventail complet des menaces ; et renforcer le réseau de partenariats de l'OTAN dans le monde entier.
Le secrétaire général a remercié le gouvernement espagnol de la contribution importante qu'il apporte aux opérations et missions dirigées par l'OTAN, notamment en Afghanistan, en Méditerranée et au large de la Corne de l'Afrique. Depuis son adhésion à l'OTAN, il y a trente ans, l'Espagne participe activement aux travaux de l'Alliance, a indiqué M. Fogh Rasmussen.
« Dans tout juste un mois, nous célébrerons le trentième anniversaire de votre accession à l'OTAN. Et en trente ans, votre pays est devenu un pilier de notre Alliance », a déclaré le secrétaire général.
Les discussions ont également porté sur les partenariats, qui sont essentiels pour l'Alliance. Le sommet de Chicago offrira une excellente occasion de souligner l'engagement durable de l'OTAN envers les partenariats ainsi que son intérêt continu pour la stabilité et la sécurité régionales au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans la région du Golfe.
Les discussions ont par ailleurs porté sur l'initiative de défense intelligente, qui constituera un thème central au sommet de Chicago. La défense intelligente est essentielle pour combler l'écart entre les capacités et les besoins de défense en période d'austérité grâce à un intérêt renforcé pour la hiérarchisation, la spécialisation et la coopération multinationale.
« Nous nous sommes entretenus de la situation économique en Europe parce que l'économie et la sécurité sont étroitement liées », a souligné le secrétaire général. « Si une économie est faible, les ressources disponibles pour la sécurité sont plus limitées. Une politique budgétaire saine, c'est aussi une politique de sécurité saine. Tel sera l'objet de nos discussions au sommet de Chicago : comment assurer la sécurité en période d'austérité économique. »