Le Président du Comité militaire de l’OTAN se réjouit de la contribution de premier plan de la France aux opérations de l’Alliance

Après la cérémonie d’accueil organisée à l’École militaire, l’amiral Guillaud et l’amiral Di Paola ont tenu des discussions bilatérales portant principalement sur le rôle de la France dans l’opération Unified Protector et sur les enseignements utiles à retenir de l’engagement de l’OTAN en Libye. Les autres opérations de l’OTAN en cours, comme celles de la FIAS, en Afghanistan, et de la KFOR, au Kosovo, ainsi que l’opération de lutte contre la piraterie, l’opération Ocean Shield, figuraient en tête de l’ordre du jour. Compte tenu du climat de rigueur économique actuel, les deux hauts responsables militaires sont convenus de continuer à chercher des solutions novatrices pour mettre en œuvre le concept de « défense intelligente » de l’OTAN grâce à une coopération multinationale entre les Alliés.

Le vice-amiral d’escadre Richard Laborde, directeur de l’Institut des hautes études de défense nationale et de l’Enseignement militaire supérieur, a rappelé qu’il s’agissait là de la première visite officielle du plus haut responsable militaire de l’OTAN depuis le plein retour de la France dans la structure de commandement de l’OTAN.

Dans son discours adressé à l’École de guerre, à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et aux représentants de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), le plus haut responsable militaire de l’OTAN s’est félicité du rôle central de la France dans l’engagement de l’OTAN en Libye. « L’opération menée en Libye est la preuve de l’efficacité de l’OTAN, de sa capacité d’agir avec une rapidité et une précision sans précédent pour protéger la population libyenne, conformément au mandat donné par les Nations Unies, grâce à une base juridique rigoureuse et un large soutien régional », a déclaré l’amiral Di Paola. Évoquant les enjeux auxquels l’Alliance et la zone euro atlantique sont confrontées aujourd’hui, le Président du Comité militaire a fait observer que l’environnement de sécurité actuel comportait des défis et des possibilités uniques, qui devraient permettre à l’Alliance de renforcer la coopération entre les Alliés et de favoriser les relations avec les partenaires.

La délégation de l’OTAN a conclu sa visite par une réunion avec le sénateur Jacques Gautier, vice-président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, et le général d’armée Benoît Puga, chef de l’État major particulier du Président de la République. S’agissant du plein retour de la France dans la structure de commandement de l’OTAN, l’amiral Di Paola a souligné qu’il s’agissait là d’une « réussite remarquable, qui servira de point de départ à des réalisations plus grandes encore dans tout ce qu’entreprendra l’Alliance à l’avenir ».