L'OTAN associe ses partenaires dans le monde au dialogue sur la lutte contre la piraterie

Parmi les participants figuraient des représentants venus d’Arabie saoudite, d'Australie, de Chine, d’Égypte, des Émirats arabes unis, d'Inde, d'Indonésie, du Japon, de Malaisie, de Nouvelle-Zélande, du Pakistan, de République de Corée, de Russie, de Singapour et de Suède. Des représentants de l'Union européenne – qui dirige l'opération Atalanta –, de l'ONU et de l'Union africaine étaient également présents.

Les échanges de vues ont principalement porté sur la question de savoir quelle était la manière la plus complète, la plus coordonnée et la plus efficace de s'attaquer à la menace que constitue la piraterie.

Lancée en 2009, l'opération Ocean Shield de l'OTAN complète les autres activités de lutte contre la piraterie menées par la communauté internationale et par certains pays au large des côtes somaliennes et dans la région de l'océan Indien au sens large. Son mandat actuel expirera en 2012.

« Il s’agit d’un véritable travail d’équipe au niveau international », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen. « En travaillant ensemble, nous contribuons réellement à sécuriser le golfe d'Aden. »

La réunion – la première du genre – marque la nouvelle coopération que l’OTAN a engagée avec ses partenaires dans le monde sur des questions fonctionnelles présentant un intérêt commun, comme le stipule le nouveau concept stratégique.

« Cette réunion illustre ce qu’est la nouvelle OTAN et démontre notre volonté de promouvoir un esprit de sécurité coopérative », a souligné M. Fogh Rasmussen. « La réunion d’aujourd’hui a montré tout l’intérêt qu’elle présente en offrant une configuration souple permettant de traiter un vrai problème commun de manière pragmatique et pratique. »