L’OTAN et les partenaires maintiendront le cap en Libye

Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré en conclusion de la rencontre que “chacun, autour de la table, est d’accord: nous avons acoompli des progrès sensibles. Nous avons empêché un massacre, nous avons préservé des vies innocentes, et nous avons ouvert la voie à un règlement politique ”.

Au cours de la réunion, les ministres ont entériné la décision de prolonger l’opération pendant encore 90 jours, à compter de la fin du mois de juin. Cette décision constitue un signal clair : l’OTAN maintiendra le cap et accentuera la pression aussi longtemps qu’il le faudra pour mener rapidement la crise à son terme. Les ministres ont réaffirmé avec force les objectifs fixés par les ministres des Affaires étrangères lors de leur réunion du 14 avril à Berlin : le régime libyen doit cesser ses attaques contre des civils, opérer un retrait vérifiable de toutes ses forces dans leurs bases et permettre un accès immédiat, sans restriction, en toute sécurité et sans entrave à l'aide humanitaire.

Ils ont souligné, deuxièmement, le maintien de leur engagement dans cette opération, y compris en fournissant les capacités nécessaires pour la poursuivre et la mener à son terme.

Les ministres sont convenus, troisièmement, que le moment est venu de préparer des plans pour le lendemain du conflit. Ils ont encouragé d’autres organisations clés, dont l’ONU, l'Union européenne, la Ligue des États arabes et l'Union africaine, à entamer la planification en vue des mesures à prendre pour la période, tant immédiate qu’à plus long terme, postérieure au conflit. “L’Alliance se tient prête à jouer un rôle, sur demande et selon les besoins, et à apporter son soutien aux initiatives postérieures au conflit qui devraient être menées par l’ONU et par le Groupe de contact sur la Libye”, a déclaré le secrétaire général.

Il a également souligné que l’OTAN n’envisage pas de jouer un rôle de premier plan dans la Libye d’après-conflit.