Le secrétaire général de l’OTAN estime que l’accord de Londres envoie un message fort
« La création, aujourd’hui à Londres, d’un Groupe de contact international sur la Libye exprime avec force le soutien de la communauté internationale aux aspirations du peuple libyen à la liberté, à la démocratie et aux droits de l’homme », a déclaré le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen. Le Groupe formulera des directives politiques pour guider l’action de la communauté internationale en réponse à la crise en Libye.
La conférence de Londres a rassemblé plus de quarante ministres des Affaires étrangères et représentants d’organisations internationales et régionales clés.
« L’OTAN joue son rôle dans le large effort international. Un certain nombre de pays partenaires de l’OTAN on déjà fait savoir qu’ils souhaitaient participer à notre opération au large des côtes et dans l’espace aérien de la Libye », a expliqué M. Rasmussen. « Nous avons également mis en place des dispositions éprouvées pour faire en sorte que ces partenaires soient pleinement associés au processus d’élaboration des décisions ».
L’OTAN entretient depuis longtemps des relations avec des partenaires de cette région, en particulier dans le cadre de son programme de Dialogue méditerranéen et dans celui de l’Initiative de coopération d’Istanbul. Des consultations politiques régulières sont menées, depuis le début de la crise libyenne, avec les Nations Unies, l’Union européenne, la Ligue arabe, l’Union africaine et d’autres acteurs clés.
Le 27 mars 2011, l’OTAN a accepté de prendre en charge la totalité de l’opération militaire visant à protéger le peuple libyen menacé d’attaque, dans le cadre de la pleine mise en application des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU. « L’issue n’est pas dans la violence, mais dans une transition pacifique vers la démocratie, dès que possible », a souligné M. Rasmussen.