Les navires de l’OTAN se mettent en place pour faire respecter l’embargo sur les armes décidé par les Nations Unies
Les navires de guerre et les apareils de l’OTAN ont commencé à effectuer des patrouilles à proximité des côtes libyennes dans le cadre de l’opération Unified Protector. Leur mission consiste à faire respecter l’embargo sur les armes préconisé par le Conseil de sécurité de l’ONU dans la résolution 1973.
La frégate canadienne HMCS CHARLOTTETOWN – ici dans la région de la Méditerranée centrale – est l’un des nombreux navires alliés actuellement déployés dans le cadre du 1er Groupe maritime OTAN permanent.
Ces mouvements s’inscrivent dans la contribution de l’OTAN au large effort international visant à protéger la population civile libyenne contre les violences perpétrées par le régime du colonel Kadhafi.
Six navires de l’OTAN se trouvent déjà dans les eaux internationales au large de la Libye pour assurer un contrôle et faire respecter l’embargo sur les armes décidé par les Nations Unies. L’un des responsables de la planification de la mission au SHAPE (Grand quartier général des Puissances alliées en Europe), le général de brigade Pierre Saint Amand, a indiqué lors d’une conférence de presse à Bruxelles que les Alliés s’étaient déjà engagés à mobiliser 16 navires supplémentaires pour la mission.
L’opération est commandée par le vice-amiral Rinaldo Veri, du commandement maritime de l’OTAN à Naples.
Des appareils de patrouille et des avions de chasse font également route vers la zone d’opérations, où ils auront pour mission d’assurer une surveillance à grande distance et d’intercepter tout avion soupçonné d’acheminer des armes vers la Libye.
La porte-parole de l’OTAN, Mme Oana Lungescu, a précisé que l’opération avait pour objet de couper les flux d’armes et de mercenaires arrivant en Libye.
Les navires alliés resteront dans les eaux internationales, et n’entreront pas dans les eaux territoriales libyennes.
Leur tâche principale consistera à contrôler les navires et les aéronefs se dirigeant vers le territoire libyen. Ils ont le droit de stopper et d’inspecter tout bâtiment soupçonné de transporter une cargaison interdite.