De jeunes diplômés se rencontrent à Lisbonne avant le sommet de l’OTAN
Le 18 novembre, soixante-dix jeunes dirigeants de pays de l’Alliance et de pays partenaires se sont joints à 120 étudiants universitaires portugais à l’occasion du sommet des jeunes atlantistes (YAS), qui s’est tenu pendant trois jours, pour discuter de l’avenir de l’Alliance. Après Prague en 2003, Istanbul en 2004, Riga en 2006, Bucarest en 2008, et Strasbourg l’année dernière, Lisbonne est la sixième ville à accueillir la réunion des jeunes diplômés.
Le premier ministre portugais, José Sócrates, a solennellement ouvert cette réunion en appelant l’attention sur le nombre de décisions importantes que les dirigeants des pays de l’Alliance sont sur le point de prendre à Lisbonne. Mme Stefanie Babst, secrétaire général adjointe par intérim pour la diplomatie publique de l'OTAN, a souhaité la bienvenue aux participants au nom de l’OTAN.
Elle a déclaré, à propos du concept stratégique : « Comme toute autre organisation hautement performante, l’OTAN doit mettre en place une nouvelle vision convaincante, et c’est exactement de cela qu’il sera question avec le nouveau concept stratégique. Il servira à faire de l’OTAN une organisation plus efficace, plus engagée et plus efficiente. »
Soulignant l’importance pour l’OTAN de garder le contact avec l’opinion publique de ses pays membres et les publics du monde entier, elle a encouragé les participants d’Europe, de Russie, d’Amérique du Nord, du Proche-Orient, du Brésil et d’Afrique du Sud à maintenir leur engagement sur les questions touchant à la sécurité transatlantique et à partager leurs avis et leurs idées avec l’OTAN : « Vous êtes importants pour nous car vos avis sur certains des défis de sécurité mondiaux les plus urgents de notre époque sont importants. »
Son intervention a donné lieu à une série de débats animés avec les ministres des Affaires étrangères de l’Estonie et de la Lituanie, des hauts représentants militaires de l’OTAN, y compris le président du Comité militaire de l’OTAN, l’amiral de Paola, et le commandant de la FIAS, le général David Petraeus, ainsi qu’avec des experts en sécurité à propos du rôle futur de l'OTAN en Afghanistan et de la question de savoir si l'OTAN est la mieux placée pour relever de nouveaux défis de sécurité comme le changement climatique et les cyberattaques.
Les autres temps forts de ce sommet ont été la rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen, et le premier ministre grec, George Papandreou, plus tard dans la journée, ainsi que la réunion avec le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki Moon, le lendemain.
Eyal Raviv, un participant d’Israël qui dirige un réseau de paix numérique, a exprimé un avis que beaucoup semblent partager : « Je ne suis pas seulement venu ici pour écouter des dirigeants politiques. Je pense qu’ils devraient eux aussi nous écouter, et je suis plus que disposé à leur expliquer comment nous devons, d’après moi, faire avancer la sécurité et la paix, en particulier au Proche Orient ».
De nombreux participants ont profité des réunions pour mettre à jour leurs blogs, leurs comptes Facebook, Twitter et d’autres applications sociales sur le net pendant les interventions des orateurs. D’autres événements de ce genre devraient avoir lieu.