L’Afghanistan et les dépenses de défense au centre des débats des ministres de la Défense des pays de l’OTAN
Les 10 et 11 juin, les ministres de la Défense des pays de l’OTAN et des pays partenaires sont réunis au siège de l’Alliance à Bruxelles pour examiner les missions en Afghanistan et au Kosovo, les réformes, la défense antimissile et d’autres questions importantes qui occupent l’OTAN actuellement.
Le secrétaire général de l’OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen, a ouvert la première réunion en présentant les principaux points qui seront examinés. La mission en Afghanistan est la grande priorité : « Notre objectif est d’aider l’Afghanistan à devenir un État souverain capable de se défendre contre le terrorisme. Car avec un Afghanistan stable, le monde sera plus sûr », a-t-il déclaré.
Le secrétaire général a également évoqué la défense antimissile dans le cadre de laquelle les Alliés mettent déjà au point un système destiné à protéger les troupes. Les Directeurs nationaux des armements ont confirmé qu’il est techniquement faisable d’étendre le système pour qu’il assure aussi la protection de la population et du territoire des pays de l’OTAN, moyennant un coût supplémentaire acceptable. « Nous débattrons de tout cela aujourd’hui en gardant à l’esprit qu’une décision sera prise à ce sujet en novembre à Lisbonne. »
S’agissant des questions financières, il a déclaré, « nous devons faire en sorte que l’argent du contribuable dépensé au titre de la défense le soit de façon optimale. Mais notre mission est de garantir la défense de nos citoyens. Ce qui veut dire consacrer assez d’argent à la défense et l’investir intelligemment. »
« Aujourd’hui, nous allons examiner attentivement les priorités, les économies possibles et la multinationalisation. Classer par ordre de priorité ce dont nous avons le plus besoin, en particulier les moyens déployables, économiser en réduisant les infrastructures et la bureaucratie, et multinationaliser pour mettre notre argent en commun et nous procurer les capacités dont nous avons besoin et que nous ne pourrions pas acquérir autrement. »
Le secrétaire général a également fait état des réunions de la Commission OTAN-Ukraine et de la Commission OTAN-Géorgie qui se tiendront ultérieurement.