Un atelier scientifique de l’OTAN consacré à la sécurité environnementale

  • 29 Apr. 2010 -
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  • Mis à jour le: 09 Aug. 2010 16:00

Du 27 au 29 avril 2010 s’est tenu à Moscou un atelier de recherche avancée intitulé « Sécurité environnementale et écoterrorisme ». Quarante-trois experts originaires de pays de l’OTAN, du Partenariat pour la paix et du Dialogue méditerranéen ont analysé l’impact négatif de l’activité humaine sur l’environnement, y compris les activités non malveillantes, et ce qu’il est convenu d’appeler « l’écoterrorisme ».

Ezer Fishler, from an environmental group called Zalul, kneels beside sewage flowing into the Mediterranean sea in the northern Israeli city of Haifa October 9, 2007. Heavy metals and pesticides are discharged into the sea under government licences, environmentalists say, and the company responsible for the sewage of the area's 2.5 million people is the biggest polluter in the eastern Mediterranean. The 21 countries ringing the Mediterranean share problems like coastal overdevelopment, overfishing and pollution but in Israel, long preoccupied with security issues, environmental awareness has been slow to take hold. Picture taken October 9, 2007.   To match feature ISRAEL-SEA/POLLUTION     REUTERS/Gil Cohen Magen (ISRAEL)

Les participants ont examiné les problèmes complexes que pose la protection de l’environnement en abordant des thèmes comme l’évolution de la civilisation, la consommation rapide des ressources naturelles et l’explosion de la mondialisation. Ils ont conclu que le recours aux systèmes de gestion de la qualité de l’environnement, qui permettront d’étudier et d’analyser l’environnement de manière intégrée, est essentiel pour réduire les risques que court la population.

Un certain nombre de pays partenaires de l’OTAN qui ont connu de graves catastrophes environnementales et écologiques (la catastrophe de Tchernobyl de 1986 en Ukraine) ont fait part de leur expérience. Il a été recommandé de s’associer à des systèmes d’intervention existants pour être en mesure de réagir et de coordonner rapidement les activités en cas de situation d’urgence, d’accident ou d’attentat terroriste. Cet atelier a aussi permis de créer des groupes internationaux qui pourront coopérer et échanger des informations à l’avenir.

L’éducation du public et la sensibilisation aux dangers et aux menaces qui pèsent sur l’environnement ont été citées comme les principales stratégies qui permettront de limiter les risques recensés. En outre, il a été décidé qu’il serait procédé à des expériences à l’échelon international pour vérifier les risques que pourrait poser l’utilisation des OGM.

Vingt conférenciers de renom originaires de différents pays (Russie, États-Unis, Canada, Belgique, Portugal, Israël, Égypte, Mongolie, République tchèque, Ukraine, Ouzbékistan, Moldova et Turquie) ont analysé divers sujets : politiques de sécurité environnementale, destruction de la biosphère et désertification du territoire mongol. Les graves pénuries d’eau qui mettent en péril l’irrigation et les cultures dans les pays du Dialogue méditerranéen ont également été examinées.

Cet atelier était financé par le programme pour la science au service de la paix et de la sécurité. Pour tout renseignement complémentaire, consulter www.nato.int/science (on trouvera les coordonnées des organisateurs sous la rubrique « Calendar »).