La coopération scientifique contribue à améliorer l'approvisionnement en eau en Égypte
Du 24 au 27 octobre, un atelier parrainé par le programme pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS) de l'OTAN s'est tenu à Louxor (Égypte) afin d'évaluer les possibilités qu'offre la filtration sur berge pour ce qui concerne l'approvisionnement en eau potable dans les régions qui pâtissent du changement climatique. La filtration sur berge, technique largement utilisée dans les villes de petite et de moyenne taille en Europe et aux États-Unis, est considérée comme une réponse aux nombreux problèmes auxquels l'Égypte est confrontée dans le domaine de l'approvisionnement en eau.
Cet atelier, qui s'est déroulé sur les rives du Nil, a réuni des scientifiques ainsi que des représentants de l'UNESCO-IHE, d'universités locales, de groupes de réflexion et d'organismes gouvernementaux. Ils ont examiné divers aspects techniques qui influencent la production et la qualité de l'eau obtenue grâce aux opérations de filtration sur berge.
La filtration sur berge est susceptible de devenir un élément important de l'approvisionnement en eau de nombreuses villes situées sur des cours d'eau, en particulier dans les pays en développement. Le plus souvent, les eaux de surface dans ces pays sont polluées par des microbes et des contaminants chimiques, à cause de l'inadéquation des installations de traitement utilisées avant que les effluents industriels et municipaux soient rejetés dans les cours d'eau. Le procédé de filtration sur berge devrait permettre d'éliminer la plupart de ces contaminants.
Ce procédé est déjà couramment utilisé dans de nombreux pays développés, et il l'est de plus en plus dans les pays nouvellement industrialisés, comme en Corée, ainsi que dans des pays en développement tels que l'Inde.