Kosovo

  • 10 Jun. 1999 -
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  • Mis à jour le: 06 Nov. 2008 00:43

Le 10 juin 1999, le général Jackson, Commandant de la Force internationale de sécurité (KFOR), et des représentants de l'état-major général des forces armées yougoslaves et du Ministère de l'intérieur de la République serbe ont signé un accord militaro-technique en vue du retrait de toutes les forces serbes du Kosovo

Le 11 juin, le Secrétaire général a annoncé la suspension de la campagne aérienne, le SACEUR ayant confirmé le début du retrait total des forces serbes. Le soir même, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 1244 (1999), qui autorise les Etats membres et les organisations internationales compétentes à établir une présence internationale de sécurité au Kosovo, sous un commandement et un contrôle unifiés, avec une participation substantielle de l'OTAN.

Le 12 juin, les premiers éléments de la KFOR, sous le commandement du général Jackson , ont commencé à se déployer au Kosovo. La KFOR oeuvrera en étroite coordination avec la Mission des Nations Unies pour une administration provisoire au Kosovo (UNMIK).

Le rôle premier de la KFOR, lorsque les forces serbes se seront conformées à l'accord militaro-technique et retirées du Kosovo, est de créer un environnement sûr pour la reconstruction du Kosovo. Toutefois, en attendant que les autorités civiles ou les agences internationales appropriées prennent la relève, il faut assurer, dans l'immédiat, une aide humanitaire urgente, la sécurité publique, l'administration civile initiale et la réparation des infrastructures essentielles.

Dix-huit pays, dont treize partenaires, ont exprimé le souhait de participer à la KFOR (Argentine, Autriche, Azerbaïdjan, Bulgarie, Estonie, Finlande, Irlande, Jordanie, Lettonie, Lituanie, Maroc, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Emirats arabes unis et Ukraine). L'OTAN est aussi en discussion avec la Russie au sujet de la participation de ce pays.

Les forces de l'OTAN poursuivent par ailleurs leur contribution aux missions humanitaires en Albanie. De même, des éléments arrière de la KFOR restent dans l'ex-République yougoslave de Macédoine 1 pour aider les agences humanitaires et appuyer les forces de l'OTAN au Kosovo.

.) La Turquie reconnait la République de Macédoine sous son nom constitutionel