La KFOR et la situation au Kosovo

  • 08 Sep. 1999 -
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  • Mis à jour le: 06 Nov. 2008 00:29

La force multinationale de mise en oeuvre de la paix au Kosovo (KFOR) dirigée par l'OTAN compte actuellement 49 000 hommes, dont 41 000 au Kosovo, 6 000 dans l'ex-République yougoslave de Macédoine (1) et 1 600 en Albanie. Outre 17 pays de l'OTAN, 21 pays partenaires et autres pays non membres de l'Organisation participent à cette force. Le contingent russe, fort de 3 595 hommes, est le plus important des contributeurs non OTAN.

L'actuel commandant de la KFOR, le lieutenant-général Mike Jackson (Royaume-Uni) (à gauche) et le corps de réaction rapide du CAE (ARRC) qu'il dirige quitteront le Kosovo en octobre pour laisser la place à des forces du LANDCENT commandées par le général allemand Klaus Reinhardt (à droite). Le transfert de commandement se fera le 8 octobre à Pristina (Kosovo).

L'armée de libération du Kosovo, l'UCK, a pratiquement terminé son processus de démilitarisation et cessera d'exister en tant qu'organisation le 19 septembre.

L'école de police du Kosovo a été réaménagée récemment avec l'aide de la KFOR et vient d'entamer la formation des recrues pour le nouveau service de police kosovar (KPS) sous la supervision de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). En attendant que le KPS soit pleinement opérationnel, la Mission des Nations Unies au Kosovo (MINUK) a déployé des policiers internationaux, qui effectuent des patrouilles avec les troupes de la KFOR.

En dépit d'une récente poussée de violence, dans un contexte d'agitation ethnique et d'attaques brutales, les incidents violents et les atteintes à la sécurité tendent globalement à diminuer. Le nombre peu élevé d'incidents graves montre que la KFOR et la MINUK progressent dans leur entreprise de rétablissement de la paix et de la stabilité dans toute la province. L'objectif de la KFOR reste toutefois d'offrir un environnement sûr à chacun, quel que soit son appartenance ethnique, à l'appui de la résolution UNSCR 1244 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

.) La Turquie reconnait la République de Macédoine sous son nom constitutionel