Les Alliés font le point sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’engagement de l’OTAN en faveur de la cyberdéfense et définissent les mesures à prendre pour renforcer la cyberrésilience

La conférence, qui s’est tenue au commandement cyber polonais, à Legionowo, a rassemblé des représentants des pays membres de l’OTAN, de l’Azerbaïdjan, de la Géorgie, de l’Iraq, de l’Irlande, du Japon, de la République de Corée, de la Suisse, de l’Ukraine, de la Commission européenne et du Service européen pour l’action extérieure. Le commandant du Commandement cyber polonais, le général Karol Molenda, et le secrétaire général adjoint de l’OTAN pour l’innovation, l’hybride et le cyber, l’ambassadeur Jean‑Charles Ellerman‑Kingombe, ont coprésidé la réunion.

La conférence de l’OTAN sur l’engagement en faveur de la cyberdéfense offre un espace unique au sein duquel les Alliés et – depuis 2023 – certains pays partenaires peuvent partager leurs expériences et échanger de bonnes pratiques en lien avec la mise en œuvre de cet engagement, lequel guide les pays dans les initiatives qu’ils entreprennent pour optimiser les moyens de défense cyber de leurs réseaux et infrastructures.

Au sommet de Vilnius, en 2023, les Alliés ont pris de nouvelles mesures pour renforcer l’engagement et ont notamment fixé de nouveaux objectifs que les pays doivent atteindre pour améliorer leur cyberdéfense.

Au cours de la conférence, les participants ont fait le point sur les progrès réalisés par les pays s’agissant d’améliorer le niveau de maturité cyber de leurs infrastructures critiques, en particulier dans les secteurs de l’énergie, du transport, des communications et de l’eau. Ils ont examiné les bonnes pratiques à appliquer pour resserrer la coopération entre les institutions publiques et le secteur privé, tant au niveau national qu’international. Ils ont également évoqué les défis liés au renforcement de la cyberrésilience et souligné qu’il était important de mettre l’innovation au service de la cyberdéfense.

Les participants ont tous reconnu qu'il fallait intensifier les échanges d’informations pour accroître la cyberrésilience nationale et collective.