Visite du directeur général de l’État-major militaire international de l’OTAN en Arménie

L’Arménie ayant adhéré au Partenariat pour la paix en 1994, l’OTAN et l’Arménie sont aujourd’hui liées par 30 ans de partenariat. Par ailleurs, l’Arménie joue depuis près de 20 ans un rôle essentiel dans la mission de maintien de la paix de la KFOR et contribue ainsi au maintien d’un environnement sûr et sécurisé pour toutes les communautés du Kosovo. Au cours de sa visite, le général de corps d’armée Adamczak a souligné l’importance de cette contribution : « Nous nous félicitons de l’intensification de la coopération de l’Arménie avec l’OTAN au cours de ces deux dernières années, et notamment de l’affectation de troupes arméniennes supplémentaires à la KFOR au Kosovo », a-t-il déclaré.

Lors de son entretien avec le général de corps d’armée Edvard Asryan, chef de l’état-major général des forces armées arméniennes, le général Adamczak a déclaré que l’OTAN était disposée à développer son partenariat avec l’Arménie : « Nous élaborons actuellement un nouveau cadre pour notre coopération, en mettant plus particulièrement l’accent sur la formation “défense”, la réforme de la défense, l’interopérabilité, la résilience et la diplomatie publique », a-t-il précisé. Dans le discours qu’il a prononcé à l’École militaire d’Erevan, le général Adamczak a insisté sur le renforcement de la défense collective opéré par l’OTAN, et a décrit la voie à suivre pour la coopération militaire entre l’Arménie et l’Organisation. « Votre attachement, en tant que partenaire de l’OTAN, à nos opérations, missions et activités montre que la coopération militaire entre l’OTAN et ses partenaires est mutuellement bénéfique », a-t-il indiqué dans son allocution.

À Erevan, le directeur général de l’État-major militaire international de l’OTAN s’est également entretenu avec ses hôtes arméniens de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine : « Nous nous félicitons de la solidarité de l’Arménie avec l’Ukraine et invitons l’ensemble des partenaires à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que M. Poutine ne remporte pas la guerre d’agression qu’il a choisi de mener », a-t-il déclaré.