Visite du président du Comité militaire de l’OTAN en Belgique

  • 08 May. 2024 -
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  • Mis à jour le: 10 May. 2024 11:05

Les 6 et 7 mai 2024, dans le cadre d’une visite officielle en Belgique, l’amiral Rob Bauer, président du Comité militaire de l’OTAN, a été accueilli par Alexander De Croo, premier ministre, Hadja Lahbib, ministre des Affaires étrangères, Ludivine Dedonder, ministre de la Défense, et l’amiral Michel Hofman, chef de la Défense. Il a également été reçu par la Commission permanente Défense nationale de la Chambre des représentants de Belgique, et s’est rendu à la base aérienne de Florennes, où des infrastructures de pointe sont mises en place pour les chasseurs F-35 et le MQ-9B SkyGuardian, qui sont au cœur de la modernisation des forces armées belges.

L’amiral Bauer, M. De Croo et Mmes Dedonder et Lahbib se sont principalement entretenus de l’évolution de l’environnement de sécurité mondial et des contributions de la Belgique à la défense collective. La Belgique contribue ainsi au groupement tactique de présence avancée rehaussée (eFP) dirigé par l’Allemagne en Lituanie, et à celui dirigé par la France en Roumanie. Elle participe en outre à la protection de l’espace aérien au-dessus de la région de la Baltique, où sont déployés des avions de chasse dans le cadre de la mission OTAN de police du ciel. Il convient de rappeler le rôle clé de la Belgique, qui accueille sur son territoire le siège de l’OTAN, à Bruxelles, et le Grand quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE), à Mons.

Lors d’une réunion avec la Commission permanente Défense nationale de la Chambre des représentants de Belgique, l’amiral Bauer a appelé à un engagement politique fort sur le long terme en vue d’investissements importants dans la défense : « Quelle que soit la manière dont évoluera la guerre menée contre l’Ukraine, la Russie restera une menace permanente pour l’Alliance. Il est primordial que nous renforcions notre dissuasion et notre défense collectives, et que les Alliés honorent chacune des promesses qu’ils font à l’OTAN. Cela concerne notamment les objectifs capacitaires. » Préconisant une approche pansociétale de la défense, le président du Comité militaire a déclaré : « Garantir la liberté ne relève pas de la seule responsabilité des militaires. »