Projet OTAN de déstruction de munitions dangereuses en Azerbaïdjan
Unaccord signé au siège de l’OTAN le 14 février ouvre la voie à un projetde l’Alliance pour la destruction de munitions dangereuses nonexplosées en Azerbaïdjan.
La Turquie, pays pilote, a signé un accord sur la gestion financière du projet lors d’une cérémonie spéciale en présence du Secrétaire général de l’OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, et des représentants des pays contributeurs : l’Azerbaïdjan, la Finlande, le Luxembourg, la Norvège et la Slovénie.
En outre, le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a annoncé qu’il contribuerait.au financement du projet.
Élimination de substances mortelles
Ce projet du fonds d’affectation spéciale du Partenariat pour la Paix a pour but de détruire et d’enlever les munitions non explosées qui se trouvent sur l’ancienne base militaire de Saloglu et dans les villes voisines d’Agstafa et de Poylu.
La contamination par les munitions non explosées représente un risque considérable pour l’environnement et la sécurité de la population locale. Ces munitions ont fait de nombreuses victimes ces dernières années. Lorsque le projet aura été mené à bien, la zone contaminée sera restituée à l’usage civil.
Le fonds d’affectation spéciale du Partenariat pour la Paix a été créé en septembre 2000 pour aider les pays partenaires de l’OTAN à détruire en toute sécurité les stocks de munitions et de mines terrestres antipersonnel.
Jusqu’à présent, plus de 2 millions de mines terrestres et de munitions ont été détruites dans le cadre de ce dispositif.
Le coût du projet est estimé à 1,4 millions d’euros. L’Agence OTAN d’entretien et d’approvisionnement sera l’agent exécutif du projet.
Ce projet OTAN est le premier de ce type en Azerbaïdjan et c’est la première fois que la Turquie assume les fonctions de pays pilote.