Répétition, par les hauts commandants, du déploiement de la Force de réaction
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<p>Organisé sous le titre Allied Reach 04, le séminaire spécial qui s'est déroulé du 22 au 25 janvier a permis aux hauts commandants militaires et à d'autres hauts responsables de l'Alliance de mettre à l'essai les concepts sous-jacents à la nouvelle for
Organisé sous le titre Allied Reach 04, le séminaire spécial qui s'est déroulé du 22 au 25 janvier a permis aux hauts commandants militaires et à d'autres hauts responsables de l'Alliance de mettre à l'essai les concepts sous-jacents à la nouvelle force de réaction de l'OTAN.
Le séminaire a eu pour cadre le Centre interarmées de formation et de simulation (JTASC) de Suffolk, aux Etats-Unis. Il a été axé sur un scénario de crise imaginaire censé se dérouler en 2007, et exigeant le déploiement rapide de la force de réaction de l'OTAN (NRF) dans un pays fictif.
Au cours de cette simulation des actions que suppose le déploiement de la NRF, les participants ont été confrontés aux problèmes et aux défis auxquels ils auraient à faire face dans un scénario réel. L'exercice a également contribué à illustrer les différentes utilisations potentielles de la force.
“Allied Reach 04 contribuera à concentrer les futurs commandants de la NRF sur la déployabilité de la force, ainsi que sur les défis que la NRF devra relever, en termes opérationnels et de capacités,” a déclaré l'amiral Sir Ian Garnett, Chef d'état-major du Commandement des opérations de l'OTAN, au cours de la conférence de presse d'ouverture. “Les participants pourront aussi acquérir une meilleure connaissance des nouvelles menaces asymétriques pour la sécurité et de l'ampleur des efforts de transformation de l'OTAN.”
Au cœur de la transformation de l'OTAN
Avec la NRF, lorsqu'elle sera pleinement opérationnelle, en 2006, l'OTAN disposera d'une force solide et à haut niveau de préparation. Elle pourra être déployée partout dans le monde en cinq jours et sera capable d'exécuter la gamme complète des missions militaires.
La mise en place de la Force de réaction exige de profonds changements à l'OTAN, allant au-delà de la simple acquisition de nouveaux matériels et de nouvelles capacités, et portant sur des questions telles que le processus décisionnel et la doctrine militaire.
Des officiers venus de tous les grands QG opérationnels de l'OTAN ont participé au séminaire, de même que les plus hauts responsables militaires de l'Alliance, et notamment le général Kujat, Président du Comité militaire, l'amiral Giambastiani, commandant suprême allié "Transformation", et le général Jones, commandant suprême allié "Opérations".