La loi d'amnistie donne espoir à l'ex-République yougoslave de Macédoine (1)
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La décision du pays d'adopter une loi d'amnistie était au centre des conversations entre Lord Robertson et les dirigeants de l'ex-République yougoslave de Macédoine (1), le président Trajkovski et le premier ministre Ljubco Georgievski, que le Secrétaire général a rencontrés respectivement les 6 et 11 mars. Selon ce dernier, une loi d'amnistie n'est jamais simple à adopter au terme d'une période de conflit, mais elle est indispensable pour cicatriser les plaies et rétablir la confiance, et constitue une étape majeure du processus de paix en Macédoine. Cette loi concerne les actes criminels liés au conflit de 2001 : haute trahison, mutinerie, rébellion armée et conspiration contre l'Etat, à l'exclusion des crimes qui relèvent actuellement du Tribunal pénal international des Nations Unies.
Ces rencontres au siège de l'OTAN ont aussi permis d'aborder de nombreuses autres questions, comme les progrès réalisés dans la mise en œuvre de l'Accord cadre d'Ohrid signé en août 2001, l'élargissement de l'OTAN et les mesures prises par l'ex-République yougoslave de Macédoine (1) dans la perspective de son adhésion à l'OTAN, ainsi que le statut des missions de l'OTAN dans ce pays.
Ce dernier est un partenaire de l'OTAN et un membre actif du Conseil de partenariat euro-atlantique et du Partenariat pour la paix et, candidat à l'adhésion à l'OTAN, il participe activement au Plan d'action lancé à cet effet par l'Organisation.
.) La Turquie reconnait la République de Macédoine sous son nom constitutionel