Des groupes de haut niveau examinent les risques que pourrait présenter pour la santé l'uranium appauvri
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Le Comité des chefs des services de santé militaires, principale instance consultative OTAN en matière médicale, qui regroupe les chefs des services de santé des pays membres, des conseillers médicaux des commandements stratégiques et l'officier de l'EMI chargé des questions médicales, a tenu une réunion extraordinaire le 15 janvier afin d'échanger des informations sur ce sujet.
Après examen des publications médicales et un échange d'informations sur les mesures individuelles prises récemment par les pays, le Comité a conclu que l'emploi d'uranium appauvri ne présentait qu'un faible risque dans quelques circonstances précises et qu'il n'est pas établi que les militaires de la SFOR et de la KFOR qui ont servi dans les Balkans présentent des pathologies liées à ce matériau.
La collecte d'informations et les travaux doivent toutefois se poursuivre. Conformément à la politique médicale commune adoptée pour protéger la santé des militaires participant aux opérations de maintien de la paix dans les Balkans, les pays s'engagent notamment à évaluer les taux de maladie et de mortalité de ces effectifs, bien qu'aucune augmentation n'ait encore été enregistrée.
Le 16 janvier, lors de sa première réunion, le nouveau Comité OTAN sur l'uranium appauvri, formé de représentants de l'OTAN et des pays qui contribuent ou ont contribué à la SFOR et la KFOR, s'est vu présenter des preuves médicales et scientifiques relatives à la toxicité éventuelle de l'uranium appauvri. Les pays représentés sont prêts à échanger des informations sur les recherches en cours, plusieurs d'entre eux déclarant toutefois que, selon les dernières données, le nombre de cas de maladies liées au service dans les Balkans n'a pas augmenté.