« Le lien transatlantique reste fort », affirme le président du Comité militaire de l’OTAN lors d’une réunion de suivi avec le commandant du JFC Norfolk

  • 05 Oct. 2021 -
  • |
  • Mis à jour le: 20 Dec. 2021 14:51

Le 5 octobre 2021, l’amiral Rob Bauer, président du Comité militaire de l’OTAN, a accueilli le vice-amiral Daniel W. Dwyer au siège de l’OTAN, à Bruxelles (Belgique). Ils s’étaient d’abord rencontrés à Norfolk le 23 septembre 2021, à l’occasion de la cérémonie de passation de commandement du commandant suprême allié Transformation.

Admiral Rob Bauer, Chair of the NATO Military Committee and Vice Admiral Daniel W. Dwyer, Commander of the Joint Force Command Norfolk at NATO HQ.

Il s’agit de la première visite officielle du vice-amiral Dwyer au siège de l’OTAN depuis qu’il a assumé le commandement, en août 2021, du Commandement de forces interarmées (JFC) Norfolk, le plus récent commandement opérationnel de l’OTAN et le seul situé en Amérique du Nord. Le JFC Norforlk contribue ainsi à rapprocher l’Europe et l’Amérique du Nord et à renforcer la sécurité commune. 

Sur la base de leur rencontre précédente à Norfolk en septembre, l’amiral Bauer et le vice-amiral Dwyer ont abordé le besoin croissant pour l’OTAN d’être prête à prendre des mesures de dissuasion et de défense dans différents domaines, et ont souligné l’importance de sécuriser les lignes de communication stratégiques de l’OTAN. « Les différents domaines sont étroitement liés et interdépendants. Cela veut dire que les lignes de communication stratégiques doivent non seulement être surveillées à l’échelle mondiale dans les domaines aérien, terrestre, maritime, spatial et cyber, mais également sécurisées dans toute la zone de responsabilité de l’OTAN, qui s’étend des infrastructures terrestres aux fonds marins, couvre la colonne d’eau sous-marine, la surface, l’espace aérien surjacent jusqu’à atteindre l’espace. Cela garantit l’espace de bataille OTAN multidomaine à 360 degrés », a souligné l’amiral Bauer. Il a ajouté : « La coordination des effets opérationnels à Norfolk permettra à la fois de continuer de dissuader efficacement tout adversaire et d’avoir la capacité d’agir rapidement et d’améliorer la réactivité de l’OTAN. »

Depuis la déclaration de sa capacité opérationnelle totale en juillet 2021, le JFC Norfolk a activement surveillé l’Arctique, le passage GIUK-NOR ¹ et l’Atlantique Nord pour s’assurer que les lignes de communication stratégiques transatlantiques restent ouvertes afin de soutenir durablement l’Europe, et donc de contribuer à la couverture à 360 degrés de la zone de responsabilité du commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR). « L’OTAN a la ferme intention de défendre les territoires, les populations et les valeurs des Alliés. Sa capacité de sécuriser et de contrôler l’Atlantique Nord ainsi que le passage GIUK-NOR permet les mouvements de personnel et d’équipement entre l’Amérique du Nord et l’Europe. La facilitation et le renforcement des forces menant des opérations en Europe du Nord sont le socle de la crédibilité de l’Alliance », a souligné le vice-amiral Dwyer.

Le JFC Norfolk a pour mission et pour mandat de produire des effets interarmées OTAN et multinationaux, de maintenir la préparation, de protéger les lignes de communication stratégiques dans l’Atlantique Nord, de décourager les agressions, de contribuer à la réactivité de l’OTAN, de garantir le renforcement et le réapprovisionnement, et, si nécessaire, d’assurer la projection de la puissance pour défendre les pays alliés et leurs partenaires. Le JFC Norfolk sert de lien entre les Alliés et les partenaires dans l’Atlantique Nord et dans le Grand Nord pour harmoniser les activités aux activités de routine et opérations en cours à l’appui de la dissuasion et de la défense de la région euro-atlantique.

Le vice-amiral Dwyer a également profité de sa visite pour rencontrer le géneral de corps d’armée Hans-Werner Wiermann, directeur général de l’État-major militaire international, ainsi que d’autres hauts responsables.

  1. « Passage GIUK-NOR » : goulets d’étranglement maritimes au nord de l’océan Atlantique, entre les masses terrestres du Groenland, de l’Islande, du Royaume-Uni et de la Norvège.