Le secrétaire général de l’OTAN célèbre le 25e anniversaire de l’accord de paix de Dayton et souligne l’importance de la poursuite du partenariat avec la Bosnie-Herzégovine
Ce 21 novembre 2020, le secrétaire général de l’OTAN, M. Jens Stoltenberg, a mis en avant les efforts que l’OTAN déploie de longue date à l’appui de la sécurité en Bosnie-Herzégovine et de la stabilité dans la région. « Il y a 25 ans, l’accord de paix de Dayton mettait un terme à une guerre sans merci de près de quatre ans en Bosnie-Herzégovine », a déclaré M. Stoltenberg. « La présence de troupes de l’OTAN a joué un rôle central lorsqu’il s’est agi d’amener les parties belligérantes à la table des négociations. Une fois l’accord signé, des forces de l’OTAN ont supervisé sa mise en œuvre. Elles sont toujours présentes sur le terrain pour aider à maintenir la paix et la sécurité dans les Balkans occidentaux », a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l’OTAN a félicité la Bosnie-Herzégovine pour ses contributions à la sécurité euro-atlantique et il a souligné le rôle que l’OTAN joue à l’appui du processus de réforme des institutions de sécurité du pays. « Une des principales réalisations a été la création de forces armées conjointes ; à la fin de la guerre, il y avait plus de 400 000 soldats répartis en trois armées, avec de fortes dissensions ; aujourd’hui, il y a une seule armée professionnelle, composée d’environ 10 000 militaires de carrière et 5 000 réservistes, qui relèvent d’une seule chaîne de commandement », a-t-il précisé.
Le secrétaire général a également appelé l’attention sur l’engagement continu de l’OTAN. « 25 ans après Dayton, il reste beaucoup à faire », a-t-il déclaré. « Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas revenir en arrière. Les compromis sont peut-être difficiles, mais ils sont indispensables si l’on veut que les citoyens de ce pays aient la vie qu’ils méritent. L’OTAN continuera de soutenir la Bosnie-Herzégovine. Un quart de siècle après l’accord de Dayton, il est temps de réaffirmer les engagements en faveur de la paix, du processus de réforme et d’un avenir prospère pour tous », a-t-il ajouté.