Des navires de pays de l’Alliance patrouillent en mer Noire

  • 18 Jun. 2020 -
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  • Mis à jour le: 22 Jun. 2020 13:15

L’USS Oak Hill, transport de chalands de débarquement de la marine des États-Unis, a rejoint le destroyer lance-missiles USS Porter en mer Noire ce jeudi (18 juin 2020) afin d’y mener des opérations de sûreté maritime et de s’entraîner avec les Alliés et les partenaires présents dans la région. L’USS Porter était entré en mer Noire le jour précédent.

L’USS Porter lors de manœuvres avec la frégate roumaine Regina Maria (Photo : LV Andrew Stopchik, 6e flotte des États-Unis).

La porte-parole de l’OTAN, Mme Oana Lungescu, s’est félicitée de ce déploiement : « La mer Noire revêt une importance stratégique pour l’OTAN. Depuis l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie, l’Alliance a renforcé sa présence dans la région, notamment au travers d’opérations de sûreté maritime telles que celle-ci, d’entraînements avec les forces navales et les garde-côtes de pays partenaires et d’un partage de l’information. En travaillant avec les Alliés et les pays partenaires, nous continuons d’assurer la sécurité de la région de la mer Noire. »

L’USS Oak Hill est le quatrième navire de la marine des États-Unis à patrouiller en mer Noire depuis le début de l’année. Les deux navires ne feront aucune escale dans la région afin d’éviter tout risque d’exposition au coronavirus. La marine des États-Unis et celles d’autres pays de l’OTAN sont régulièrement présentes en mer Noire, dans le plein respect du droit international, assurant des patrouilles pendant deux tiers de l’année environ.

Trois pays membres de l’OTAN, la Bulgarie, la Roumanie et la Turquie, sont des États riverains de la mer Noire et disposent donc de forces dans la région. L’OTAN a également entrepris de renforcer son soutien à la Géorgie et à l’Ukraine, deux de ses pays partenaires. En avril, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance ont décidé de mener davantage d’exercices en mer Noire avec ces deux pays, ainsi que d’accroître la collaboration visant à lutter contre les pratiques de guerre hybride et à intensifier le partage des données fournies par les radars de contrôle de la circulation aérienne.