Concours d'innovation de l'OTAN à l'intention des inventeurs et des entrepreneurs

  • 12 Mar. 2019 -
  • |
  • Mis à jour le: 12 Mar. 2019 17:03

Parer aux effets qu'une impulsion électromagnétique aurait pour nos sociétés et nos militaires, tel est le thème ambitieux de la première édition du concours d'innovation lancé par l'OTAN cette année. Ce concours vise à stimuler la matière grise de personnes et d'équipes novatrices pour qu'elles imaginent des moyens nouveaux, créatifs et efficaces que l'OTAN pourrait utiliser pour faire face à des défis de sécurité et à des crises potentielles.

Entrepreneurs, créateurs, intellectuels, ingénieurs, codeurs et inventeurs sont ainsi mis au défi de trouver des moyens d'empêcher les dégâts d'une impulsion électromagnétique, d'atténuer ses effets sur les capacités et infrastructures critiques, et d'accélérer le relèvement. Le lauréat sera invité à divers événements de l'OTAN et aura la possibilité de négocier des contrats. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 24 avril. La cérémonie de remise des prix aura lieu le 30 mai à Brno, en République tchèque.

L'impulsion électromagnétique, émission générée par une éruption solaire majeure ou un armement, pourrait mettre hors d'action tous les systèmes utilisant l'électricité, depuis les téléphones portables et les distributeurs de billets jusqu'aux centrales nucléaires, hôpitaux et systèmes militaires de commandement et de contrôle. Les conséquences catastrophiques que cela aurait sur la sécurité sont à l'origine du choix du thème du concours d'innovation de cette année.

Le concours est organisé conjointement par les pôles « Innovation Hub » de l'OTAN et « Defence & Security Innovation Hub ». Le pôle de l'OTAN, implanté au quartier général du commandement allié Transformation à Norfolk (Virginie), organise deux concours chaque année. L'édition précédente, qui s'est clôturée fin 2018, était axée sur le développement de drones autonomes et a compté une trentaine de participants. Dix finalistes ont été invités à présenter leur solution devant un jury composé d'experts militaires et d'universitaires. Les lauréats étaient la start‑up ALX Systems (Belgique) et l'entreprise de haute technologie Delft Dynamics (Pays‑Bas).